Photo : MB/Rue89 Bordeaux

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Le Cercle est un lieu essentiel de la vie locale : commentez, réagissez, et construisez avec nous l’actualité.
mais on comprendra que le caractère tardif de cet aménagement relève de la tactique (!) politique, le plus difficile ayant été placé au bas de la pile des travaux à réaliser… !
quant à notre réseau de tram aux projets connement stoppés depuis la campagne du grand perdant* des municipales bordelaises de 2014, on ne comprend toujours pas où se trouverait la difficulté :
une nouvelle ligne de tram sur les boulevards a déjà son tracé libéré, occupé aujourd’hui par l’offre inadaptée, insuffisante et sous-capacitaire d’une ligne de bus circulaire, qui n’a pas fini de nous faire tourner en rond – et en bourrique… – autour de la question des transports urbains de l’interco bordelaise…
en attendant on aura tout le loisir de jouer avec les mots – jouer avec les maux – au grand dam de l’intendant, en intervertissant les formules « tournez manège », « tournez bourrique » et « Tourny manège »…
*Vincent Feltesse (PS) · Alain Juppé (UMP)
Voir plusces allées de Tourny, avec ce projet de requalification, sont l’un des rares exemples des actions de la mandature Hurmic qui témoignent d’une volonté politique forte, faisant oublier le cuisant passif des transports en commun, où la commune centre s’est révélée incapable d’imposer à la majorité socialo-verte une résurrection (!) du chantier du tramway, avec une nouvelle ligne sur les boulevards, et son bouclage rive droite…
ici, allées de Tourny, nous somme au cœur de la symbolique automobile bordelaise, avec le même fonctionnement social qu’à l’époque moderne des carrosses, où le beau monde se pavanait avec cette technique hippomobile de déplacement, sur un réseau viaire dédié, avec allées, boulevards et avenues dans beaucoup de villes françaises, le plus souvent tracés à l’emplacement d’anciens remparts arrasés…
postez-vous un petit quart d’heure à Tourny et vous verrez rapidement le manège (!) automobiliste, avec le comportement de conduite totalement incohérent et inadapté avec le contexte urbain, plus proche du circuit de Monaco que d’une « zone apaisée », où les grosses bagnoles majoritaires vroumvroument à tour de bielle…
et cette inadaptation des schémas symboliques renvoie à une autre violence, celle de la mécanique cédant à celle du politique qui prétend vouloir amener à la transition :
ça ne peut pas se faire sans frictions, mais c’est nécessaire et salutaire, bien que très tardif…
Voir pluson attend impatiemment la même chose sur les cours dont X. Arnozan… !
Sous couvert d’ »urbanisme transitoire », la Ville engage près d’un 1 millons d’euros pour des aménagements temporaires dont la durée de vie est limitée et la pérennité inexistante. Présentées comme expérimentales, ces installations en bois, démontables et appelées à disparaître à court terme mobilisent pourtant des moyens considérables : études techniques, cabinets de design urbain, multiplicité de prestataires, logistique lourde (plantations, mobilier, éclairage, signalétique), sans oublier une communication permanente pour justifier l’opération. Cette approche conduit à une situation paradoxale : le coût d’un aménagement provisoire se rapproche dangereusement de celui d’un projet durable, sans offrir ni garantie de maintien, ni engagement clair sur une réalisation définitive. L’“expérimentation” devient alors un prétexte commode pour fractionner la dépense publique, étaler les coûts dans le temps et repousser les arbitrages structurants. Au final, ces aménagements transitoires des Allées de Tourny apparaissent moins comme un outil de réflexion que comme une dépense d’affichage : coûteuse, éphémère, et financée sans certitude qu’elle débouche sur un projet pérenne à la hauteur des sommes engagées. Vivement mars prochain !
Voir plusmais on comprendra que le caractère tardif de cet aménagement relève de la tactique (!) politique, le plus difficile ayant été placé au bas de la pile des travaux à réaliser… !
quant à notre réseau de tram aux projets connement stoppés depuis la campagne du grand perdant* des municipales bordelaises de 2014, on ne comprend toujours pas où se trouverait la difficulté :
une nouvelle ligne de tram sur les boulevards a déjà son tracé libéré, occupé aujourd’hui par l’offre inadaptée, insuffisante et sous-capacitaire d’une ligne de bus circulaire, qui n’a pas fini de nous faire tourner en rond – et en bourrique… – autour de la question des transports urbains de l’interco bordelaise…
en attendant on aura tout le loisir de jouer avec les mots – jouer avec les maux – au grand dam de l’intendant, en intervertissant les formules « tournez manège », « tournez bourrique » et « Tourny manège »…
*Vincent Feltesse (PS) · Alain Juppé (UMP)
ces allées de Tourny, avec ce projet de requalification, sont l’un des rares exemples des actions de la mandature Hurmic qui témoignent d’une volonté politique forte, faisant oublier le cuisant passif des transports en commun, où la commune centre s’est révélée incapable d’imposer à la majorité socialo-verte une résurrection (!) du chantier du tramway, avec une nouvelle ligne sur les boulevards, et son bouclage rive droite…
ici, allées de Tourny, nous somme au cœur de la symbolique automobile bordelaise, avec le même fonctionnement social qu’à l’époque moderne des carrosses, où le beau monde se pavanait avec cette technique hippomobile de déplacement, sur un réseau viaire dédié, avec allées, boulevards et avenues dans beaucoup de villes françaises, le plus souvent tracés à l’emplacement d’anciens remparts arrasés…
postez-vous un petit quart d’heure à Tourny et vous verrez rapidement le manège (!) automobiliste, avec le comportement de conduite totalement incohérent et inadapté avec le contexte urbain, plus proche du circuit de Monaco que d’une « zone apaisée », où les grosses bagnoles majoritaires vroumvroument à tour de bielle…
et cette inadaptation des schémas symboliques renvoie à une autre violence, celle de la mécanique cédant à celle du politique qui prétend vouloir amener à la transition :
ça ne peut pas se faire sans frictions, mais c’est nécessaire et salutaire, bien que très tardif…
on attend impatiemment la même chose sur les cours dont X. Arnozan… !
Sous couvert d’ »urbanisme transitoire », la Ville engage près d’un 1 millons d’euros pour des aménagements temporaires dont la durée de vie est limitée et la pérennité inexistante. Présentées comme expérimentales, ces installations en bois, démontables et appelées à disparaître à court terme mobilisent pourtant des moyens considérables : études techniques, cabinets de design urbain, multiplicité de prestataires, logistique lourde (plantations, mobilier, éclairage, signalétique), sans oublier une communication permanente pour justifier l’opération. Cette approche conduit à une situation paradoxale : le coût d’un aménagement provisoire se rapproche dangereusement de celui d’un projet durable, sans offrir ni garantie de maintien, ni engagement clair sur une réalisation définitive. L’“expérimentation” devient alors un prétexte commode pour fractionner la dépense publique, étaler les coûts dans le temps et repousser les arbitrages structurants. Au final, ces aménagements transitoires des Allées de Tourny apparaissent moins comme un outil de réflexion que comme une dépense d’affichage : coûteuse, éphémère, et financée sans certitude qu’elle débouche sur un projet pérenne à la hauteur des sommes engagées. Vivement mars prochain !