
Après avoir baissé samedi de 20 km/heure des vitesses maximales sur la rocade bordelaise (où la vitesse est actuellement limitée à 70 km/h pour les véhicules légers et 60 km/h pour les poids lourds), cette mesure sera aussi appliquée sur les autoroutes, qui passeront de 130 à 110km/h, sur les portions d’autoroutes et de voies rapides, de 110 à 90 km/h, et sur les routes nationales et départementales, de 90 à 70 km/h.
La préfecture précise que ces mesures entreront en vigueur dès 00H ce mardi 24 janvier, et jusqu’à la fin de l’épisode de pollution.
« C’est le deuxième épisode de pollution de l’hiver, et d’envergure nationale, souligne Rafael Bunales, responsable du service mesures à l’Atmo, l’association pour la surveillance de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine. Les causes sont les mêmes : les conditions météos anticycloniques sèches et froides, et l’absence de vents, ne favorisent pas la dispersion des polluants. Une couche d’inversion maintient la pollution au niveau du sol, et les concentrations de particules fines augmentent beaucoup, en particulier en ce moment avec le froid et l’utilisation plus intensive de chauffage. »
Si le phénomène est généralisé en France, il s’agit bien de pollution locale, causée par diverses activités humaines, poursuit Rafael Bunales :
« Les particules en suspension n’ont pas une origine unique et pour arriver à les limiter il faut jouer sur plusieurs tableaux. Les mesures prises par la préfecture sont ainsi la limitation de vitesse sur la rocade, amis aussi l’interdiction de brulage des déchets verts. »
L’impact des limitations de vitesse n’a pas été évalué à Bordeaux. Mais une étude de l’Ademe réalisée en 2014 montrait que le passage de 90/80 km/h à 80/70 km/h permettait de baisser de 20% les émissions de PM10 et d’oxydes d’azote. La diminution de la concentration dans l’air de ces polluants peut quant à elle atteindre les 8%.
A condition que les nouvelles limites de vitesse soient bien respectées par les automobilistes, et que les autorités les fassent respecter, bien sûr. Si une information leur sera délivrée par l’intermédiaire des panneaux à message variable, la préfecture n’a pas indiqué si des moyens de contrôle supplémentaires seraient déployés.
faisons de cet épisode anticyclonique hivernal, où se conjuguent les effets des tuyaux de poêle à bois et des tuyères de poubelles au mazout, neuves et anciennes, pour contrôler la pratique de nos "amis automobilistes" :
vérifier enfin la vitesse pratiquée en ville et sanctionner pédagogiquement, de façon à réduire la conséquence des accidents et la pollution...
sinon l'actualité est du tonnerre - sans orage en vue toutefois... - pour remettre sur la table la vitesse limitée à 50km/H sur la rocade :
bénéf pour le bruit, la pollution et....
la capacité :
ce qui pourrait nous autoriser à envisager de conserver la 3ème flle pour un TCSP, transport en commun en site propre (!)...
Si on le met au centre, le long du rail central, on fabrique un ring qui, suivant le succés des pratiques - faible ou forte utilisation des transports publics - peut déboucher vers une exploitation par bus ou cars, tram voire tram-train...
on jette une passerelle piéton et on installe une station en surplomb à l'endroit et on sème une quinzaine de stations,
en correspondance avec toutes les lignes de tram et de chemin de fer actuelles,
et on sort de la préhistoire du réseau (qui est encore très loin de mériter ce nom...) de transports publics bordelais...