Des élus girondins demandent un Plan national vélo ambitieux

Le plan national vélo, annoncé par la ministre des transports Elisabeth Borne dans le cadre de la prochaine Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM), est actuellement en cours de conception. Outre des propositions, les élus réclament que les moyens pour le réaliser soient à la hauteur.

Appel

La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) vient de lancer une campagne nationale avec pour objectif d’interpeller les élus. La FUB défend la création d’un fonds national vélo doté d’au moins 200 millions d’euros par an ; une indemnité kilométrique vélo (IKV) obligatoire et plus incitative ; et un bonus pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE).

Sollicité sur twitter, Alain Juppé, maire de Bordeaux (LR) et président de la Métropole, réagit en réclamant un « financement [qui] corresponde aux enjeux de la transition énergétique ».

Bordeaux investit pour la pratique du vélo : vélo-rues, pistes cyclables, stationnement sécurisé, vélos en libre-service, réseau des maisons des mobilités alternatives.
Je soutiens le #planvélo et souhaite que son financement corresponde aux enjeux de la transition énergétique. pic.twitter.com/Hr5U848ni6

— Alain Juppé (@alainjuppe) 18 avril 2018

Vous pouvez soutenir les propositions de la FUB sur ce lien.

Tribune

Parallèlement, plus de 200 parlementaires de différentes sensibilités politiques, dont les députés de la majorité, ont appelé ce dimanche 22 avril dans le JDD à un plan vélo ambitieux. Parmi les signataires, on retrouve la sénatrice girondine Françoise Cartron (PS).

Ils réclament une véritable politique du vélo en France comme moyen de déplacement et pas seulement comme loisir et un budget de 350 millions d’euros pour y arriver, rappelant que la France a « vingt ans de retard par rapport à d’autres pays européens » :

« Le tout-voiture est aujourd’hui dans une impasse, dans un contexte de saturation des routes, de la hausse du prix des carburants et de la nécessaire réduction des émissions de CO2. Face à ces défis, le vélo est une solution de transport, pour bon nombre de déplacements, qu’il ne faut plus négliger comme alternative à la voiture individuelle. »

Les parlementaires espèrent « voir adoptées des dispositions relatives au renforcement de la sécurité routière » rappelant que l’Assemblée nationale a été endeuillée cette ­semaine par l’accident mortel d’une collaboratrice renversée en vélo, Armelle Cizeron.