Avec 1000 engins, soit la moitié du parc de V3, c’est la première fois en France qu’un si grand nombre de vélos électriques en libre service est mis à disposition pour les citoyens. Ces biclous disponibles dans les stations TBM sont repérables grâce à leur robe bleue et peuvent être utilisés de manière classique ou de manière électrique.
Sur le site internet ou bien dans un bureau TBM, il faut au préalable commander un petit boîtier de 800 grammes d’une autonomie de 8 à 10 km (rechargeable en 2 heures). Cette batterie sera livrée sous 7 jours par voie postale.
Autonomie de 10km maxi
Hervé Lefèvre, directeur général de Keolis Bordeaux Métropole, précise que 250 personnes ont déjà reçu la fameuse batterie, d’une autonomie de 8 à 10 kilomètres (plutôt modeste vu le public visé, les habitants des premières et deuxième couronnes…). Conseils de TBM :
« Pour activer l’assistance électrique, il suffit d’installer la batterie amovible à l’avant du panier sur l’un des V3 électrique de la station et de l’allumer, elle doit être retirée à chaque raccrochage du vélo. Pour des questions de sécurité, l’assistance électrique se neutralise au-delà de 25 km/h. »
Cette option électrique est uniquement accessible avec un abonnement annuel qui s’élève à 72 euros par an. Jusqu’au 30 juin 2019, les 500 premiers inscrits bénéficieront d’un rabais de -10 % et l’espace Quinconces invite les Bordelais à venir tester ces petits nouveaux jusqu’au 31 mai, du lundi au samedi de 10h à 18h.
La concurrence est un aiguillon
La principale motivation de cette démarche serait, selon Patrick Bobet (président de Bordeaux Métropole), de faciliter davantage le déplacement dans l’agglo et de toucher une nouvelle clientèle.
« Avec ces nouveaux V³ électriques à Bordeaux, nous voulons toucher une clientèle à l’extérieur de la ville centre, affirme Patrick Bobet, président de Bordeaux Métropole. Le free floating, lui, propose un service qui ne dépasse pas les boulevards. »
Avec les V³ électriques, le périmètre de mobilité augmente et de nouvelles catégories d’âge peuvent être concernées. La métropole espère ainsi atteindre en 2020 les 15 % de déplacements effectués à vélo dans l’agglomération.
L’objectif est d’enrayer au passage le déclin du vélo en libre-service – l’utilisation a baissé de 14,8% en 2018, du fait de l’achat de leurs propres vélos par les utilisateurs réguliers (17% des Bordelais), mais aussi à cause de la concurrence du « free floating » – les opérateurs comme Wind (trottinettes) ou Indigo Wheel qui devront signer avec Bordeaux Métropole une « charte d’engagement des opérateurs de mobilité en libre-service et sans borne ».
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