
Dans l’optique du déconfinement dont les modalités restent encore indéterminées du côté de l’État, la Ville de Bordeaux annonce préparer un plan pour la sortie de ses habitants. Plusieurs mesures sont à l’étude, dont certaines visant finalement à préparer du vélo. Un conseil municipal aura lieu le 27 ou le 28 avril.
En visioconférence, un conseil municipal extraordinaire se tiendra le lundi 27 ou le mardi 28 avril en présence du directeur général du CHU de Bordeaux Yann Bubien, et fera « un état des lieux de la situation et la préparation du déconfinement », selon un communiqué de la mairie de Bordeaux ce lundi.
D’autres conseils municipaux se tiendront probablement avant le second tour des élections, dont la tenue sera sans doute décalée à l’automne, a annoncé ce lundi Fabienne Buccio, préfète de Nouvelle-Aquitaine, relayant les propos de la ministre.
Il reviendra donc d’ici là aux actuels élus bordelais d’examiner un « plan global » que la mairie compte leur présenter début mai. « Des orientations budgétaires de crise seront précisées un mois plus tard », précise le communiqué, fruit du travail de plusieurs groupes thématiques.
Avancer groupé
L’un d’eux est consacré à l’économie, autour de l’accompagnement des entreprises et commerces par les différents dispositifs d’aide, un autre groupe dédié aux questions sociales doit préparer un « plan de soutien adapté aux populations des quartiers prioritaires », dont les Aubiers et le Grand Parc.
Celui sur l’éducation et la petite enfance étudiera les modes de réouverture progressive des écoles et crèches, « en attendant les directives du ministère de l’éducation nationale » qui pourraient par exemple instaurer un roulement par demi-classes.
Concernant les mobilités, la Ville souhaite avec Bordeaux Métropole « encourager la pratique du vélo et de la marche à pied dès la sortie du confinement ». Après avoir déclaré vendredi lors d’un point presse que l’élargissement expérimental des pistes cyclables sur les boulevards lui paraissait « compliqué » à mettre en œuvre, Nicolas Florian indique ce lundi vouloir examiner certaines hypothèses.
« La possibilité de doubler les principales lignes de transport en commun par des aménagements cyclables provisoires et capacitaires est à l’étude », signale la mairie de Bordeaux.
1000 tests par jour
Parmi les scénarios envisagés par les services de la métropole, ces « pistes cyclables coronavirus » pourraient être déployées sur des voies automobiles des boulevards, à l’instar de ce qu’ont proposé les élus écologistes de la métropole.
Objectif : offrir une alternative de déplacement sûre et non polluante aux usagers des transports en commun qui rechigneraient à réemprunter le tram ou le bus. A ce sujet, le maire de Bordeaux se dit d’ailleurs favorable au port du masque obligatoire dans les tramways et bus.
La Ville entend par ailleurs augmenter grâce au CHU, le nombre d’habitants testés dès l’apparition de symptômes, en passant de 300 à plus de 1000 personnes par jour. Elle souhaite enfin « proposer une chambre d’hôtel pour la mise en quarantaine des personnes testées positivement qui ne peuvent pas s’isoler chez elles ».
« La possibilité de doubler les principales lignes de transport en commun par des aménagements cyclables provisoires et capacitaires est à l’étude »
Merci
une voie bagnole, ou une file de stationnement, qui saute au profit du vélo en piste cyclable provisoire, le long d'une voie emprutée par le bus, par exemple...
- « encourager la pratique du vélo et de la marche à pied dès la sortie du confinement »...
- et "l’élargissement expérimental des pistes cyclables sur les boulevards"...
pourquoi rechigne-t-il tant à simplement exercer ses fonctions "naturelles" de police de voirie, comme l'y enjoint le code général des collectivités territoriales... ?
et qu'aucun administré n'a jusqu'à présent entrepris "d'activer" - pour le plus grand bien de la pratique des modes actifs de déplacement... - en saisissant le juge administratif pour carence d'action...
et qui consisteraient à corriger le comportement des automobiliste - riverains pour une bonne part - de prendre le trottoir (ou la bande cyclable, ou les deux...) pour un parking... !
Il ne manque pas d'ASVP et d'agents de la police municipale pour - dès maintenant - verbaliser à 135€ la prune toutes celles et ceux qui se garent impunément en travers du trottoir sur ces maudits boulevards, depuis le pied d'immeuble jusqu'au bord de la chaussée... !
Ailleurs le phénomène du trottoir-parking n'est peut-être pas aussi "expressif", mais on trouve quand même un trottoir sur deux qui sert à ça, dans quasiment toutes les rues, même dans celles concernées par le stationnement réglementé, où seul le contrôle du paiement est réalisé par l'entreprise privée dédiée à la chose... !
Alors bien sûr, avec beaucoup d'empathie, je peux comprendre que p'tit Nicolas puisse faire un calcul électoraliste, en rechignant à froisser, sinon la tôle, du moins l'opinion de son potentiel électorat automobiliste... Mais ils se doit avant toute chose de protèger les intérêts de la population entière du p'tit territoire qu'il administre actuellement :
libérer les trottoirs des carrosseries qui les squattent toute l'année - et depuis des lustres - c'est désormais l'étape obligée et la toute première, plus que jamais dans pareil contexte...
Quant au contrôle de la vitesse de "nos amis automobilistes", qui ne respectent jamais les limitations imposées, des zones 20 aux rues théoriquement roulables sans dépasser le 50km/h standard, ce serait la seconde étape, dans un autre contexte, celui du déconfinement du mois prochain, pour laisser une alternative crédible aux captifs des transports en commun pour prendre - ou reprendre - le vélo.
Alternative précieuse également pour les automobilistes, "naturellement", qui ne peuvent qu'anticiper l'aggravation des encombrements habituels, ceux vécus quotidiennement dans la période d'avant crise sanitaire... aggravés eux-mêmes année après année... Et prétexte du tonnerre pour initier sa démarche personnelle de transition mobilitaire, pour honorer les préoccupations socio-environnementales qui trustent désormais tous les canaux de communication...
Cette étape, comme la précédente, évidemment qu'il serait très "naturel" de l'engager dès maintenant :
combien ont pu observer, au cours de l'heure de promenade quotidienne, de "déconfinement dérogatoire" - la vélocité motorisée accrue ces derniers jours... ? Bah... ! la griserie de la vitesse dans les rues complètement vide... !
Mieux qu'un jeu vidéo de circuit de formule 1... !
On ne comprend pas non plus pourquoi ce volet sécuritaire ne fait toujours pas partie de la statégie de campagne municipale des élus bordelais majoritaires en place :
pour d'autres motifs, bien moins fondés, ils n'hésitent pourtant pas à le dégainer... Enfin de façon symbolique, performative, théâtrale...
S'il y a un message qu'on pourrait adresser aujoud'hui à notre p'tit potentat local, c'est bien celui- ci... :
- "arrête de jouer au con finement...! "
- tu pourrais bien t'en mordre cruellement les doigts pour le renouvellement de ton bail, à persister ainsi à confondre ton intérêt personnel avec celui des populations dont il s'agit de préserver l'avenir... !
mais c'était vraiment pas la peine d'écrire en CAPITALES, comme pour la lettre du corbeau :
je t'assure, tu ne seras pas reconnu... !
bon, allez, trève de con-fineries,
si tu pouvais intéresser d'autres commentateurs pour étoffer le nombre de réactions au sujet de ce qui nous tourmente, pour faire valoir les droits (!) de ceux que le système invisibilise...
@+ sur nos lignes, comme dirait l'autre...
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/deconfinement-l-lle-de-france-investit-300-millions-d-euros-pour-la-realisation-du-rer-velo-21-04-2020-8303484.php
...et pendant de temps-là, chez les ploucs, mon p'tit Nicolas, qui tournait la manivelle :
https://singemp3.com/telechargement-mp3/11861361/manivelle