Dans la cage d’escalier de son immeuble, près de la gare de Bordeaux, Françoise Thouéry a mis une petite annonce pour proposer à ses voisins de leur fabriquer des masques. Cette décoratrice d’intérieur à la retraite a commencé à en coudre pour elle-même – « Je suis vraiment à risque car j’ai été opérée du cœur il y a 8 ans et j’ai une insuffisance respiratoire, je ne sors jamais de mon immeuble », explique-t-elle.
Puis cette « vieille active », comme elle se décrit, a fourni ses proches, et d’autres habitants de sa résidence. Elle conçoit ses protections avec des doublures molletonnées qui lui servait pour la couture d’ameublement, assurant ainsi l’indispensable double épaisseur.
A défaut d’élastiques, Françoise a « trouvé une idée géniale : découper des collants, qui sont en plus plus confortables pour les oreilles ». Les masques confectionnés, elle les met en libre-service dans sa voiture, laissée ouverte dans le parking, qui fait office sas afin de ne rentrer en contact avec personne.
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