Une affichette rappelle d’une part les droits des habitants à « bricoler, mettre de la musique, jardiner, cuisiner, rigoler ». D’autre part, elle précise les horaires imposés pour les travaux de bricolage ou de jardinage à l’aide d’appareils susceptibles de créer une gêne pour le voisinage – de 8h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h30 en semaine, de 10h à midi le dimanche et les jours fériés.
Certains y ont vu un « recul des libertés et des droits fondamentaux », d’autres moquent « le droit de rigoler » et d’autres détails.
Premier adjoint au maire de Bordeaux, Fabien Robert se dit conscient que cette campagne a pu être – volontairement ou pas – mal comprise. Il justifie cependant son intérêt par « la multiplication des conflits de voisinage de tous types ».
« Certains chantiers privés se poursuivent car c’est très compliqué et coûteux pour les particuliers de les arrêter. Et ceux qui vivent en famille ou en colocation continuent à faire la fête. D’où une demande de la police nationale et de la police municipale de faire passer des consignes de modération et de civisme. La Ville ne cherche pas à réglementer le droit de rire, c’est absurde, vous avez le droit de rigoler, au sens de s’amuser et de faire une fête. Et la colonne de droite rappelle seulement l’arrêté préfectoral (du 22 avril 2016 relatif aux bruits de voisinage, NDLR) sur les travaux. »
L’adjoint au maire indique que d’autres sont en préparation, notamment pour inciter les particuliers à stocker le verre et les déchets verts chez eux le temps du confinement.
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