
Incendies monstres en Gironde, canicules à répétition, grêle et sècheresse… 2022 aura sans doute marqué une rupture dans la prise de conscience du péril climatique. Le réchauffement planétaire n’est plus une vague menace qui pèserait sur nos enfants, les dérèglements qu’il entraîne sont déjà là.
Quelles seront leurs conséquences ? Comment tenter de les atténuer, ou de s’y préparer ? Pour mieux comprendre ce qui se joue, nous vous proposons de retrouver ici plusieurs articles de fonds publiés par Rue89 Bordeaux. Lors de grands entretiens, nous avons abordé avec l’ingénieure Églantine Goux-Cottin l’avenir de nos forêts et celui des énergies renouvelables avec le président de Valorem, Jean-Yves Grandidier.
Nous avons par ailleurs enquêté sur l’incapacité des constructions neuves à Bordeaux à prémunir leurs habitants des fortes chaleurs, sur les difficultés à adapter le patrimoine bordelais aux impératifs climatique, ou sur les vaines tentatives d’endiguer l’érosion au Cap Ferret.
Signaux au rouge
Si les signaux sont au rouge, à l’instar de la disparition des espèces en Nouvelle-Aquitaine, les pouvoirs publics tentent de réagir : réorientation de certains programmes d’aménagement, comme Bastide Niel à Bordeaux, relèvement des ambitions de Bordeaux Métropole pour atteindre la neutralité carbone en 2050…
Et pour avoir une vision poétique d’un monde qui s’effondre, pourquoi ne pas relire l’ouvrage de Sophie Poirier sur le Signal, que nous avions chroniqué cet été, ou dans une veine plus prophétique, « Le système et le chaos », de Bernard Charbonneau, récemment réédité ? Histoire de démarrer 2023 éveillé.
du beau boulot en 2022 au vu de la série d'articles égrenés par Simon Barthélémy !
reste à savoir si les contemporains du lieu, même au-delà de la tache urbaine bordelaise, vont réagir au quotidien, dans leur mode de vie, pour tenter de corriger la tendance à l'accélération du réchauffement climatique !
quelques indices toutefois me laisseraient dans le doute ; je tâche de revenir là-dessus un peu plus tard : je déguerpis pour laisser place à d'autres commentaires…