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Pourquoi cette galère noire sur les TER de l’étoile de Bordeaux ?

Alors que les conducteurs étaient à nouveau en grève ce vendredi 22 décembre, les responsables de la SNCF imputent aux tempêtes de l’automne et aux grèves les annulations et retards de trains qui se sont multipliés ces derniers mois. Syndicats et Région Nouvelle-Aquitaine pointent eux le manque de personnel, et le manque d’investissement de l’Etat.

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Pourquoi cette galère noire sur les TER de l’étoile de Bordeaux ?
Un TER sur le quai de la gare du Verdon

100 trains express régionaux ont été supprimés ce vendredi 22 décembre en Nouvelle-Aquitaine sur les 740 prévus ce jour là, et une cinquantaine devraient l’être à nouveau ce samedi. Cela représente 15% des TER sur l’étoile de Bordeaux.
Une nouvelle tuile pour les usagers des lignes de Saint-Mariens, Langon, Libourne et le Verdon, qui depuis des semaines dénoncent avec leurs collectifs « Trains d’enfer » d’innombrables retards et suppressions de trains, avec à l’arrivée des rames bondées et des voyageurs qui se détournent des TER.

Offre densifiée

En cette veille de vacances scolaires, la cause est une grève à l’appel de Sud Rail et de Force ouvrière pour obtenir de meilleurs conditions de travail, la sixième en deux mois. Ces syndicats dénoncent une « surproduction » imposée par la direction.

« Le problème date d’il y a quelques années sauf qu’on rajoute de l’offre TER – concrètement 77 nouveaux trains en 2024 avec le même effectif, explique Sophie Tardieux, de la CGT Cheminots, syndicat qui n’appelait pas à la grève ce vendredi au nom du respect de la trêve de Noël. Cela se traduit notamment par des jours de congés refusés. »

La direction de la SNCF, qui tenait une conférence de presse le 19 décembre dernier, reconnait que les tensions sociales chez les conducteurs depuis début novembre, sont liées à « la densification de l’offre » :

« On avait rajouté 8% de trains en Poitou-Charentes et 4% de RER métropolitains, essentiellement concentrés pendant les week-end – car le samedi est devenu un lundi comme les autres, expliquait alors Hervé Lefèvre, directeur de la SNCF Voyageurs TER Nouvelle-Aquitaine. Cela densifie les journées de service et modifie les conditions de travail et de repos. Une partie des conducteurs ne l’a pas accepté. »

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