Il fallait l’an dernier en moyenne 26 minutes et 30 secondes pour réaliser 10 kilomètres aux heures de pointe à Bordeaux, soit 20 secondes de plus qu’en 2022. Deuxième de ce palmarès l’an dernier, la capitale girondine est à égalité avec Paris, et serait même, à en croire TomTom, la 15e ville la plus embouteillée au monde.
« 2023 a été une bonne année en matière de travaux, mais une mauvaise en raison des perturbations causées par ceux-ci », a expliqué Pierre Hurmic lors d’une conférence de presse des élus écologistes à la métropole ce lundi 22 janvier.
Le maire de Bordeaux cite le chantier du bus express Bordeaux – Saint-Aubin sur les cours de la Marne et Aristide-Briand, ainsi que celui effectué au niveau du pont Saint-Jean pour la création d’un parc en bord de Garonne, et la future rue Canopia (entre le château Descas et la gare).
La métropole recule
Ces travaux doivent prendre fin en 2024, tout comme ceux du pont Simone-Veil, « qui va sérieusement alléger les transports dans Bordeaux », selon Pierre Hurmic. Ce dernier se réjouit par ailleurs que Bordeaux Métropole recule dans le classement des aires urbaines, passant de la 7e à la 11e place, avec un temps de parcours de 15 minutes pour 10 km (similaire à 2022).
Isabelle Rami et Clément Rossignol-Puech, élus écologistes en charge des dossiers mobilité à la métropole, mettent aussi en avant la forte croissance des parts modales du vélo et de la marche dans l’agglomération, grâce notamment aux aménagements cyclables développés depuis 3 ans.
« Les générations spontanées de cyclistes, cela n’existe plus. Les 8000 cyclistes qui empruntent chaque jour les boulevards sont donc pour beaucoup d’anciens automobilistes, et c’est de nature à réduire les encombrements », appuie Pierre Hurmic.
L’objectif de la métropole est de réaliser 70% des 275 kilomètres de son réseau express vélo d’ici 2026.
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