Intervenus à 7 heures le matin, une cinquantaine de militants girondins et lot-et-garonnais, dont des membres de l’inter-collectif LGV Non Merci, se sont rassemblés devant la gare de Saint-Médard d’Eyrans. Des travaux préparatoires sur les réseaux, notamment d’eau, y ont démarré pour préparer le chantier des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB).
Ils ont été « mis à l’arrêt » par ces activistes qui contestent la création des lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax, a affirmé l’inter-collectif dans la matinée :
« Les grilles [ont été] fermées, pancartes et banderoles sont venues fleurir les abords du chantier, les ouvriers venus travailler apprécient un petit temps de repos, l’occasion de discuter autour d’un café ! »
L’action s’est déroulée dans le calme, sous la surveillance de policiers venus sur place. Les militants ont quitté les lieux en fin d’après midi.
Légitimité
Dans un communiqué, le collectif LGV Non Merci indique qu’il a voulu ainsi « alerter sur la question de la légitimité du commencement des travaux étant donné que l’enquête publique environnementale sur les AFSB n’a pas été menée : celle-ci ne doit pas avoir lieu avant le printemps prochain ». A Cadaujac, des démolitions ont récemment démarré pour le chantier des AFSB.
Les anti-LGV rappellent que « le début des travaux est d’autant plus contestable que des recours sont toujours en cours contre le projet », et que des enquêtes démontrent que les AFSB « sont inutiles, ruineux pour les finances publiques et désastreux pour l’environnement des communes traversées ».
Huit parlementaires girondins de toutes étiquettes politiques, ainsi que Christian Tamarelle, maire de Saint-Médard-d’Eyrans demandent un moratoire sur ce projet.
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