Interpellé le 21 juillet dernier au Groenland par la police danoise sur un mandat d’arrêt émis par le Japon, Paul Watson est toujours détenu à la prison de Nuuk. Le fondateur de Sea Shepherd âgé de 74 ans, ardent défenseur des baleines et opposé à leur pêche au pays nippon, verra sa détention examinée ce jeudi par le tribunal local, étant sous la menace d’une extradition.
Une situation d’injustice que dénoncent sans relâche depuis maintenant trois semaines et dans le monde entier ses soutiens, citoyens comme personnalités, à travers des rassemblements, appels à sa libération et pétitions.
« Un ami de Bordeaux »
Aujourd’hui c’est au tour du maire Pierre Hurmic de prendre position sur le sujet. L’édile a en effet adressé, ce mardi 13 août, une lettre à son homologue de la métropole japonaise Fukuoka, avec laquelle Bordeaux est jumelée depuis 1982. Il lui fait part « du grand émoi » de la capitale girondine suite à l’interpellation et l’emprisonnement de Paul Watson :
« Acteur engagé dans la lutte contre la chasse à la baleine, ami de la ville de Bordeaux où il vient régulièrement témoigner, son arrestation et les charges qui pèsent contre lui préoccupent légitimement les défenseurs de l’environnement du monde entier », écrit l’élu écologiste.
Celui-ci « en appelle aux liens étroits » unissant les deux métropoles, notamment « autour de valeurs essentielles à la protection de la planète », pour demander au maire japonais de « relayer auprès des autorités de [son] pays l’inquiétude soulevée à Bordeaux » par la situation.
Dimanche 11 août, une quarantaine de personnes s’était rassemblée sur le miroir d’eau pour demander la libération du capitaine canadien, à l’appel de Sea Shepherd et de Darwin où Paul Watson intervient régulièrement dans le cadre du festival Climax.
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