« Le bois constitue la première énergie renouvelable sur le territoire de Bordeaux Métropole, son tarif est attractif pour le chauffage résidentiel et il contribue à une activité économique fondamentale pour les territoires ruraux néo-aquitains », rappelle d’emblée la métropole dans la délibération votée le 28 septembre dernier.
Toutefois, poursuit-elle, « le chauffage au bois utilisé dans de mauvaises conditions, que ce soit par le recours à des équipements anciens, ou des usages et pratiques inadaptés, est responsable de pollutions atmosphériques locales de fond ».
10000 appareils de chauffage à remplacer
Dans la métropole, la combustion du bois représente en effet 87% des émissions de particules du secteur résidentiel. Ce dernier représente lui-même 40% de l’ensemble des émissions globales de particules fines (PM10), et 52% des émissions de particules très fines (PM2,5), contre respectivement 32% et 29% pour le secteur routier. Ainsi, le chauffage au bois est régulièrement à l’origine de pics de pollution, lors d’épisodes de froid.
Pour y remédier, le conseil de Bordeaux Métropole a entériné la création d’un Fonds air bois doté de 10 millions d’euros. Il va subventionner le renouvellement de 4000 appareils de chauffage au bois anciens et foyers ouverts dans un premier temps, de 2025 à 2027, puis de 6000 appareils supplémentaires d’ici 2030. Cela correspondra à environ la moitié du parc d’appareils non performants.
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