Fers de lance de cette requête, LGVEA et Transcub ont appuyé à la barre leurs arguments pour suspendre l’arrêté préfectoral de 2022 prorogeant la déclaration d’utilité publique des AFSB (aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, prévoyant notamment la création d’une troisième voie pour les LGV Bordeaux-Toulouse/Dax).
Les deux associations motivent leur action en référé par les délais pris par leur procédure pour contester cet arrêté sur le fond.
« Nous pensions qu’une décision interviendrait avant le début des travaux or celle-ci ne va intervenir dans 6 à 9 mois, et on s’est aperçu que des travaux irréversibles vont être menés d’ici là », justifie Denis Teisseire, de Transcub, rappelant qu’à partir du 15 décembre « SNCF Réseau peut intervenir sur les voies, occasionnant des retards de 10 minutes sur les trains ».
Il répond ainsi aux critiques des avocats de SNCF Réseau. Maître Thomas Garancher conteste en effet le caractère d’urgence du référé, une des deux conditions à remplir pour être validé par le tribunal administratif, avec les moyens de nature à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision contestée.
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