
Photo : SB/Rue89 Bordeaux


Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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D’une part, l’obligation d’une individualisation des frais de chauffage collectif aurait-elle pu avoir été décidée sans mesurer ses conséquences au niveau national ?
Autrement dit, cette décision nationale permet-elle de faire, en les mesurant, des économies d’énergie au niveau national ?
D’autre part, pour les consommateurs individuels de chauffage collectif, les gains ne se mesurent jamais en kilowatts-heure mais uniquement en euros.
Donc, comme les frais d’installation et d’entretien et de maintenance de ces nouveaux dispositifs de mesure sont payants, et que leur affectation individuelle l’est aussi (les frais de syndic ne sont plus fixes en étant basés sur des tantièmes de copropriété, mais deviennent variables car basés sur des compteurs à relever et à réimputer) – alors pour ces consommateurs cela revient à dire : « je vous ajoute des frais et des frais, et par conséquent vous allez payer moins ».
Les gens qui ne sont rien sont tous des crétins absolus prêts à gober n’importe quelle ineptie plus ou moins bien enveloppée, c’est bien connu.
Les gens qui gouvernent le font de manière éclairée en mesurant toujours les conséquences de leurs décisions, c’est bien connu aussi
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Voir plusLes riverains de l’avenue de Gradignan, via l’association AGIR, réclament depuis des mois un passage en sens unique de leur rue, pourtant historiquement très passante. Une demande présentée comme un impératif de sécurité — « protéger les piétons, les cyclistes, nos enfants », peut-on lire sur les banderoles — mais qui semble surtout viser à réduire la circulation devant chez soi, au risque de la reporter sur des rues voisines plus calmes ou sur d’autres axes déjà très fréquentés.
Voir plusUn ancien article de « Sud Ouest » rappelait que certains habitants avaient acquis leur maison à un prix avantageux, peut-être sans se demander pourquoi. Cela évoque une scène culte du film « Nous irons tous au paradis », où quatre amis achètent une maison à la campagne à un prix imbattable… avant de découvrir qu’elle est située sous le couloir aérien d’un aéroport. La visite avait eu lieu un jour de grève des avions, bien sûr.
Les inquiétudes des riverains de la rue Pierre Corneille, jusqu’ici épargnée par le trafic, et peu adaptée pour un trafic dense, paraissent dès lors plus compréhensibles.
Le passage du Bus Express, initialement prévu avenue Marc Desbats, mieux adaptée, a été redirigé sans explication claire.
Plutôt qu’opposer les quartiers, une vision d’ensemble, concertée et équitable, s’impose.
Habitante de Saint Médard en Jalles dans une petite rue très étroite (ancienne impasse) qui dessert maintenant un Lycée Pro, un Ehpad, une MAS (Charles Perrens), un foyer APAJH, une salle de sport et bientôt une Maison de la petite enfance nous rencontrons les mêmes problèmes depuis qu’il a été décidé d’imposer, à la demande d’habitants d’un quartier Le camp des Lanciers, un sens interdit afin que ces derniers bénéficient d’une circulation « apaisée ». Pour les autres aucune prise en compte de leurs difficultés : passages de véhicules de plus de 3,5 tonnes alors qu’un panneau leur interdit l’accès, passage intensifié depuis le début des travaux de la maison de la petite enfance, vitesse 30 non respectée, rue très étroite sans trottoirs, avec aux heures scolaires beaucoup d’enfants à vélo ou à pied et des mamans avec poussette. Voilà j’en passe. Un élu qui vocifère et affirme qu’il fera ce qu’il veut, et il le fait ! des courriers « j’écris à Mon Maire » sans réponse ! Quelques élus heureusement font ce qu’ils peuvent, conscients des problèmes rencontrés, mais j’ai le sentiment qu’ils sont bien seuls ! On nous renvoie vers la Métropole avec des techniciens qui vont toujours dans le sens des élus ! on l’a vu pour le projet du Tram sur la piste cyclable. Donc la voix des habitants ne compte que lors des réunions approuvant les projets municipaux ou métropolitains (dîtes démocratie participative) et dans les décomptes lors des échéances électorales. C’est bien dommage !
Voir plusD’une part, l’obligation d’une individualisation des frais de chauffage collectif aurait-elle pu avoir été décidée sans mesurer ses conséquences au niveau national ?
Autrement dit, cette décision nationale permet-elle de faire, en les mesurant, des économies d’énergie au niveau national ?
D’autre part, pour les consommateurs individuels de chauffage collectif, les gains ne se mesurent jamais en kilowatts-heure mais uniquement en euros.
Donc, comme les frais d’installation et d’entretien et de maintenance de ces nouveaux dispositifs de mesure sont payants, et que leur affectation individuelle l’est aussi (les frais de syndic ne sont plus fixes en étant basés sur des tantièmes de copropriété, mais deviennent variables car basés sur des compteurs à relever et à réimputer) – alors pour ces consommateurs cela revient à dire : « je vous ajoute des frais et des frais, et par conséquent vous allez payer moins ».
Les gens qui ne sont rien sont tous des crétins absolus prêts à gober n’importe quelle ineptie plus ou moins bien enveloppée, c’est bien connu.
Les gens qui gouvernent le font de manière éclairée en mesurant toujours les conséquences de leurs décisions, c’est bien connu aussi
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Les riverains de l’avenue de Gradignan, via l’association AGIR, réclament depuis des mois un passage en sens unique de leur rue, pourtant historiquement très passante. Une demande présentée comme un impératif de sécurité — « protéger les piétons, les cyclistes, nos enfants », peut-on lire sur les banderoles — mais qui semble surtout viser à réduire la circulation devant chez soi, au risque de la reporter sur des rues voisines plus calmes ou sur d’autres axes déjà très fréquentés.
Un ancien article de « Sud Ouest » rappelait que certains habitants avaient acquis leur maison à un prix avantageux, peut-être sans se demander pourquoi. Cela évoque une scène culte du film « Nous irons tous au paradis », où quatre amis achètent une maison à la campagne à un prix imbattable… avant de découvrir qu’elle est située sous le couloir aérien d’un aéroport. La visite avait eu lieu un jour de grève des avions, bien sûr.
Les inquiétudes des riverains de la rue Pierre Corneille, jusqu’ici épargnée par le trafic, et peu adaptée pour un trafic dense, paraissent dès lors plus compréhensibles.
Le passage du Bus Express, initialement prévu avenue Marc Desbats, mieux adaptée, a été redirigé sans explication claire.
Plutôt qu’opposer les quartiers, une vision d’ensemble, concertée et équitable, s’impose.
Habitante de Saint Médard en Jalles dans une petite rue très étroite (ancienne impasse) qui dessert maintenant un Lycée Pro, un Ehpad, une MAS (Charles Perrens), un foyer APAJH, une salle de sport et bientôt une Maison de la petite enfance nous rencontrons les mêmes problèmes depuis qu’il a été décidé d’imposer, à la demande d’habitants d’un quartier Le camp des Lanciers, un sens interdit afin que ces derniers bénéficient d’une circulation « apaisée ». Pour les autres aucune prise en compte de leurs difficultés : passages de véhicules de plus de 3,5 tonnes alors qu’un panneau leur interdit l’accès, passage intensifié depuis le début des travaux de la maison de la petite enfance, vitesse 30 non respectée, rue très étroite sans trottoirs, avec aux heures scolaires beaucoup d’enfants à vélo ou à pied et des mamans avec poussette. Voilà j’en passe. Un élu qui vocifère et affirme qu’il fera ce qu’il veut, et il le fait ! des courriers « j’écris à Mon Maire » sans réponse ! Quelques élus heureusement font ce qu’ils peuvent, conscients des problèmes rencontrés, mais j’ai le sentiment qu’ils sont bien seuls ! On nous renvoie vers la Métropole avec des techniciens qui vont toujours dans le sens des élus ! on l’a vu pour le projet du Tram sur la piste cyclable. Donc la voix des habitants ne compte que lors des réunions approuvant les projets municipaux ou métropolitains (dîtes démocratie participative) et dans les décomptes lors des échéances électorales. C’est bien dommage !