
Photo : SB/Rue89 Bordeaux


Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Dossier
Bâtir la ville sur la ville

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ces arbres d’alignement dans les rues voilà un projet sacrément consistant… mais efficace en termes d’objectifs écologiques fondamentaux atteints ;
et diaboliquement compliqué, avec tous les réseaux à circonscrire correctement pour creuser sans risque les fosses d’enracinement :
le défi est colossal mais l’enjeu vaut largement l’effort, dont celui de vaincre les résistances du corps des techniciens de la ville n’est sans doute pas le moindre…
même si nous sommes peu dotés en connaissances archivistes du côté des plans de réseaux, à l’époque des lotisseurs au XIXe s. et au tournant du XXe, idem avec les agents voyers, il ne faut pas avoir peur de singer (!) l’agité d’outre-Atlantique, en troquant le bégaiement éructant « photovoltaïque » pour la fameuse formule :
« fore, fore mon petit !… »
on y trouvera un autre pétrole, avec ces arbres climatiseurs à terme, qui nous métamorphoseront cette ville pétrifiée par la bagnole comme par les conservatismes de toutes sortes…
tout n’est pas encore perdu à désormais quelques mois de ces élections locales ; il faut au plus vite réfléchir et agir pour de solides programmes d’action, si l’on veut sérieusement faire face à cette dégradation accélérée de nos conditions terriennes, les nôtres et celles des vivants cohabitants… :
ces délibérations navrantes ne doivent pas nous décourager ; fabriquer une nouvelle offre politique, réellement alternative, va vite devenir une tâche obligatoire ouverte au corps électoral local !…
Voir plusPolitique vélo à Bordeaux : une bonne note… qui interroge
Le dernier bilan « La métropole à vélo » classe Bordeaux en « B », meilleure note de la métropole. Mais à y regarder de plus près, la ville est notée E pour ses aménagements cyclables, et seulement C pour le réseau structurant ReVE. Une situation loin d’être exemplaire.
Comment expliquer cette note globalement flatteuse, alors que les pistes cyclables restent insuffisantes et les réalisations concrètes tardent ?
La réponse pourrait se cacher dans la méthodologie du bilan, qui valorise fortement les intentions, les plans… et la participation au questionnaire. Or, l’association Vélo-Cité, auteure du rapport, reçoit une subvention de la Ville de Bordeaux.
De là à penser que certains critères ont été généreusement interprétés… il n’y a qu’un coup de pédale.
Voir plusdébat public local préélectoral consternant, autour des questions socio-environnementales à l’échelle de la ville (et son interco)… ?
lamentable et « terrassant » devrait-on plutôt dire, ce dernier qualificatif sans doute plus approprié, pour nous sortir des discours et perceptions « hors sol » chez nos élus bordelais :
tout concourt à faire croire que ceux-ci n’ont toujours pas conscience que nous avons les pieds sur quelque chose qui vit et dont nous dépendons directement…
déjà le premier édile semble complètement coupé de ces réalités biologiques, comme un arbuste en pot, en nous assénant sans cesse cette injonction simpliste techniciste de multiplier à l’infini et partout ses panneaux photovoltaïques, transformant la ville en une énième usine de production électrique…
… dont le débouché principal ne sera nullement un vrai réseau de tram, au moins pour couvrir correctement le noyau urbain (la commune et sa première couronne à partir des boulevards et un bouclage rive droite) et sortir de son architecture radiale asphyxiante, mais sans doute celui des innombrables climatiseurs, rendus nécessaires par cette absence de politique publique locale préventive et curative…
on ne s’attardera pas sur les tartuferies et veuleries droitardes de conseil municipal ; on pointera plutôt ce qui manque cruellement chez Pierre Hurmic, en bilan ou en projet :
outre ce réseau de tram à construire une véritable végétalisation de la ville avec plantation d’arbres d’alignement !…
Voir plusces arbres d’alignement dans les rues voilà un projet sacrément consistant… mais efficace en termes d’objectifs écologiques fondamentaux atteints ;
et diaboliquement compliqué, avec tous les réseaux à circonscrire correctement pour creuser sans risque les fosses d’enracinement :
le défi est colossal mais l’enjeu vaut largement l’effort, dont celui de vaincre les résistances du corps des techniciens de la ville n’est sans doute pas le moindre…
même si nous sommes peu dotés en connaissances archivistes du côté des plans de réseaux, à l’époque des lotisseurs au XIXe s. et au tournant du XXe, idem avec les agents voyers, il ne faut pas avoir peur de singer (!) l’agité d’outre-Atlantique, en troquant le bégaiement éructant « photovoltaïque » pour la fameuse formule :
« fore, fore mon petit !… »
on y trouvera un autre pétrole, avec ces arbres climatiseurs à terme, qui nous métamorphoseront cette ville pétrifiée par la bagnole comme par les conservatismes de toutes sortes…
tout n’est pas encore perdu à désormais quelques mois de ces élections locales ; il faut au plus vite réfléchir et agir pour de solides programmes d’action, si l’on veut sérieusement faire face à cette dégradation accélérée de nos conditions terriennes, les nôtres et celles des vivants cohabitants… :
ces délibérations navrantes ne doivent pas nous décourager ; fabriquer une nouvelle offre politique, réellement alternative, va vite devenir une tâche obligatoire ouverte au corps électoral local !…
Politique vélo à Bordeaux : une bonne note… qui interroge
Le dernier bilan « La métropole à vélo » classe Bordeaux en « B », meilleure note de la métropole. Mais à y regarder de plus près, la ville est notée E pour ses aménagements cyclables, et seulement C pour le réseau structurant ReVE. Une situation loin d’être exemplaire.
Comment expliquer cette note globalement flatteuse, alors que les pistes cyclables restent insuffisantes et les réalisations concrètes tardent ?
La réponse pourrait se cacher dans la méthodologie du bilan, qui valorise fortement les intentions, les plans… et la participation au questionnaire. Or, l’association Vélo-Cité, auteure du rapport, reçoit une subvention de la Ville de Bordeaux.
De là à penser que certains critères ont été généreusement interprétés… il n’y a qu’un coup de pédale.
débat public local préélectoral consternant, autour des questions socio-environnementales à l’échelle de la ville (et son interco)… ?
lamentable et « terrassant » devrait-on plutôt dire, ce dernier qualificatif sans doute plus approprié, pour nous sortir des discours et perceptions « hors sol » chez nos élus bordelais :
tout concourt à faire croire que ceux-ci n’ont toujours pas conscience que nous avons les pieds sur quelque chose qui vit et dont nous dépendons directement…
déjà le premier édile semble complètement coupé de ces réalités biologiques, comme un arbuste en pot, en nous assénant sans cesse cette injonction simpliste techniciste de multiplier à l’infini et partout ses panneaux photovoltaïques, transformant la ville en une énième usine de production électrique…
… dont le débouché principal ne sera nullement un vrai réseau de tram, au moins pour couvrir correctement le noyau urbain (la commune et sa première couronne à partir des boulevards et un bouclage rive droite) et sortir de son architecture radiale asphyxiante, mais sans doute celui des innombrables climatiseurs, rendus nécessaires par cette absence de politique publique locale préventive et curative…
on ne s’attardera pas sur les tartuferies et veuleries droitardes de conseil municipal ; on pointera plutôt ce qui manque cruellement chez Pierre Hurmic, en bilan ou en projet :
outre ce réseau de tram à construire une véritable végétalisation de la ville avec plantation d’arbres d’alignement !…