
Photo : WS/Rue89 Bordeaux


Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Dossier
Pour Gaza, le Bordeaux qui boycotte Israël

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Tiens le PCF n’existe pas ou alors, il ne connaissait pas Anziani, Walid Salem ne connait pas le PCF : au choix qui n’est pas à la gloire de l’auteur.
Voir plusVotre citation de Champollion sur l’imitation des arts grecs à partir des arts égyptiens remet en cause la vulgate qui présente la Grèce antique comme berceau « spontané » de la civilisation occidentale. Certes, l’Égypte antique a profondément influencé la Grèce, mais cette vérité dérange les récits eurocentriques.
Les ouvrages cités — J.C. Simoën, Le Voyage en Égypte (1989), et Sophie Bessis, La Civilisation Judéo-Chrétienne. Anatomie d’une imposture — valorisent la « colonisation » égyptienne ou l’influence culturelle de l’Égypte sur la Grèce comme un acte fondateur. Cette lecture polémique contraste fortement avec la condamnation massive de la colonisation européenne, notamment en Algérie, où elle est perçue comme un système brutal d’oppression.
Ce double regard illustre la complexité des discours sur la colonisation. Valoriser une domination ancienne sous couvert de « diffusion culturelle » tout en dénonçant une autre comme crime historique peut paraître contradictoire. Il faut une approche critique, qui reconnaisse les nuances et souffrances engendrées, quelle que soit l’époque.
Cette asymétrie invite à interroger les prismes idéologiques qui façonnent nos interprétations historiques et à ne jamais oublier que derrière chaque « influence » se cachent des réalités souvent marquées par la domination et la violence.
Voir plusTrès joli publi-reportage (des sociétés commerciales) qui met bien en lumière le parcours riche et passionnant de Hela Mansour, entre deux cultures et deux fleuves. Cependant, quelques petites imprécisions méritent d’être relevées. Contrairement à ce qui est suggéré, il y a toujours eu des guides-conférenciers anglophones à l’Office de tourisme de Bordeaux Métropole, qui est un établissement public, donc ce n’est pas une absence totale du marché local.
Sur le regret exprimé concernant la langue arabe, il est important de préciser qu’aucune loi française n’interdit aux familles de transmettre une langue autre que le français. La recommandation, parfois entendue, de privilégier le français à la maison relève plutôt d’une volonté d’intégration linguistique mais pas d’une contrainte juridique.
Quant à l’affirmation que l’arabe serait l’une des langues « les plus riches et complexes », c’est vrai en partie au regard de son vocabulaire étendu, avec environ 12 millions de mots recensés, mais dans le langage quotidien, ce volume n’est pas mobilisé.
Au final, ce portrait donne envie de découvrir Bordeaux autrement, avec cette approche intime et historique qui mêle cultures et langues.
Voir plusTiens le PCF n’existe pas ou alors, il ne connaissait pas Anziani, Walid Salem ne connait pas le PCF : au choix qui n’est pas à la gloire de l’auteur.
Votre citation de Champollion sur l’imitation des arts grecs à partir des arts égyptiens remet en cause la vulgate qui présente la Grèce antique comme berceau « spontané » de la civilisation occidentale. Certes, l’Égypte antique a profondément influencé la Grèce, mais cette vérité dérange les récits eurocentriques.
Les ouvrages cités — J.C. Simoën, Le Voyage en Égypte (1989), et Sophie Bessis, La Civilisation Judéo-Chrétienne. Anatomie d’une imposture — valorisent la « colonisation » égyptienne ou l’influence culturelle de l’Égypte sur la Grèce comme un acte fondateur. Cette lecture polémique contraste fortement avec la condamnation massive de la colonisation européenne, notamment en Algérie, où elle est perçue comme un système brutal d’oppression.
Ce double regard illustre la complexité des discours sur la colonisation. Valoriser une domination ancienne sous couvert de « diffusion culturelle » tout en dénonçant une autre comme crime historique peut paraître contradictoire. Il faut une approche critique, qui reconnaisse les nuances et souffrances engendrées, quelle que soit l’époque.
Cette asymétrie invite à interroger les prismes idéologiques qui façonnent nos interprétations historiques et à ne jamais oublier que derrière chaque « influence » se cachent des réalités souvent marquées par la domination et la violence.
Très joli publi-reportage (des sociétés commerciales) qui met bien en lumière le parcours riche et passionnant de Hela Mansour, entre deux cultures et deux fleuves. Cependant, quelques petites imprécisions méritent d’être relevées. Contrairement à ce qui est suggéré, il y a toujours eu des guides-conférenciers anglophones à l’Office de tourisme de Bordeaux Métropole, qui est un établissement public, donc ce n’est pas une absence totale du marché local.
Sur le regret exprimé concernant la langue arabe, il est important de préciser qu’aucune loi française n’interdit aux familles de transmettre une langue autre que le français. La recommandation, parfois entendue, de privilégier le français à la maison relève plutôt d’une volonté d’intégration linguistique mais pas d’une contrainte juridique.
Quant à l’affirmation que l’arabe serait l’une des langues « les plus riches et complexes », c’est vrai en partie au regard de son vocabulaire étendu, avec environ 12 millions de mots recensés, mais dans le langage quotidien, ce volume n’est pas mobilisé.
Au final, ce portrait donne envie de découvrir Bordeaux autrement, avec cette approche intime et historique qui mêle cultures et langues.