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Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Enfin une avancée. Bizzare de toujours mettre en avant le coût de ce projet mais que l’on avance jamais les coûts d’agrandissement de la rocade, des constructions de ponts … De même l’impact sur une zone actuellement en construction et pas encore peuplé ne fera qu’augmenter surtout si le métro les enverra dans leur zone de travail.
Le passage à un métro lourd améliorerait aussi beaucoup la capacité.
En plus ce n’est que la première ligne. Si la deuxième le long des boulevard est adoptée cela permettra de désengorger encore plus les transports.
Bref encore une fois le seul projet viable que toutes les métropoles de plus d’un million d’habitants ont adoptées mais à bordeaux, ville la plus bouchée de France, on sait mieux faire en mobilité que les autres.
Voir plus(suite) Ces infrastructures, quoi qu’en disent les ronchons professionnels, sont utiles, stratégiques, et déjà intégrées dans le quotidien de milliers de personnes.
Il y a ceux qui posent des pierres et ceux qui jettent des cailloux. Et bien souvent, ceux qui hurlent à la gabegie sont les mêmes qui se garent sur les pistes cyclables… et pleurent sur laerocade “parce qu’il y a trop de bouchons”.
En vérité, ce n’est pas le béton qui dérange. C’est l’ambition. Et ça, certains ne le supporteront jamais.
Voir plusAh, la grande messe des anti-béton a encore sonné. Budget annoncé à 2,3 milliards ? Forcément, ça finira à 6, parce que c’est bien connu : tous les ingénieurs, urbanistes et planificateurs ne sont que des amateurs dépensiers, manipulés par un lobby invisible du ciment armé. On se croirait dans un polar de série B : le « marchand de béton » en vilain, les élus en comparses corrompus, et le peuple — évidemment — floué. Scénario pratique, confortable, et totalement déconnecté de la réalité.
C’est devenu une routine : hurler à la trahison politique parce que les travaux ne seront pas finis avant la fin du mandat. Mais à ce compte-là, on arrête de construire quoi que ce soit. On plante deux bacs à fleurs et on appelle ça une “transformation urbaine”. C’est plus simple, plus rapide, et ça ne fait pas râler les twittos du dimanche.
Mais curieusement, quand ces mêmes élus lancent un projet qui va structurer un territoire pour 50 ans, ce serait de l’irresponsabilité ? Non, c’est du courage politique. Parce qu’ils savent qu’ils prendront tous les coups, pendant que leurs successeurs viendront sourire sur les photos. Ça s’appelle assumer une vision à long terme, pas fuir ses responsabilités.
Voir plusOui, ils ont coûté cher. Oui, il y a eu des retards. Comme tous les projets d’envergure en Europe, où les normes, les appels d’offres, les recours et les contraintes techniques sont devenus des labyrinthes kafkaïens. Mais vous voulez quoi ? Un viaduc en bois en trois mois comme au Moyen Âge ?
Enfin une avancée. Bizzare de toujours mettre en avant le coût de ce projet mais que l’on avance jamais les coûts d’agrandissement de la rocade, des constructions de ponts … De même l’impact sur une zone actuellement en construction et pas encore peuplé ne fera qu’augmenter surtout si le métro les enverra dans leur zone de travail.
Le passage à un métro lourd améliorerait aussi beaucoup la capacité.
En plus ce n’est que la première ligne. Si la deuxième le long des boulevard est adoptée cela permettra de désengorger encore plus les transports.
Bref encore une fois le seul projet viable que toutes les métropoles de plus d’un million d’habitants ont adoptées mais à bordeaux, ville la plus bouchée de France, on sait mieux faire en mobilité que les autres.
(suite) Ces infrastructures, quoi qu’en disent les ronchons professionnels, sont utiles, stratégiques, et déjà intégrées dans le quotidien de milliers de personnes.
Il y a ceux qui posent des pierres et ceux qui jettent des cailloux. Et bien souvent, ceux qui hurlent à la gabegie sont les mêmes qui se garent sur les pistes cyclables… et pleurent sur laerocade “parce qu’il y a trop de bouchons”.
En vérité, ce n’est pas le béton qui dérange. C’est l’ambition. Et ça, certains ne le supporteront jamais.
Ah, la grande messe des anti-béton a encore sonné. Budget annoncé à 2,3 milliards ? Forcément, ça finira à 6, parce que c’est bien connu : tous les ingénieurs, urbanistes et planificateurs ne sont que des amateurs dépensiers, manipulés par un lobby invisible du ciment armé. On se croirait dans un polar de série B : le « marchand de béton » en vilain, les élus en comparses corrompus, et le peuple — évidemment — floué. Scénario pratique, confortable, et totalement déconnecté de la réalité.
C’est devenu une routine : hurler à la trahison politique parce que les travaux ne seront pas finis avant la fin du mandat. Mais à ce compte-là, on arrête de construire quoi que ce soit. On plante deux bacs à fleurs et on appelle ça une “transformation urbaine”. C’est plus simple, plus rapide, et ça ne fait pas râler les twittos du dimanche.
Mais curieusement, quand ces mêmes élus lancent un projet qui va structurer un territoire pour 50 ans, ce serait de l’irresponsabilité ? Non, c’est du courage politique. Parce qu’ils savent qu’ils prendront tous les coups, pendant que leurs successeurs viendront sourire sur les photos. Ça s’appelle assumer une vision à long terme, pas fuir ses responsabilités.
Oui, ils ont coûté cher. Oui, il y a eu des retards. Comme tous les projets d’envergure en Europe, où les normes, les appels d’offres, les recours et les contraintes techniques sont devenus des labyrinthes kafkaïens. Mais vous voulez quoi ? Un viaduc en bois en trois mois comme au Moyen Âge ?