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French Tech Bordeaux Métropole en ordre de marche

Labellisée French Tech en novembre 2014, Bordeaux Métropole et les entreprises locales du numérique s’organisent pour mettre à profit ce label, avec une structure informelle mise sur pied et la création d’une base de données des startups locales. Mais le flou demeure sur les 200 millions d’euros de subventions promis par le gouvernement. « Nous n’avons …

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French Tech Bordeaux Métropole en ordre de marche

A droite, Christophe Charle, président du conseil stratégique de French Tech Bordeaux Métropole (SB/Rue89 Bordeaux)
A droite, Christophe Charle, président du conseil stratégique de French Tech Bordeaux Métropole (SB/Rue89 Bordeaux)

Labellisée French Tech en novembre 2014, Bordeaux Métropole et les entreprises locales du numérique s’organisent pour mettre à profit ce label, avec une structure informelle mise sur pied et la création d’une base de données des startups locales. Mais le flou demeure sur les 200 millions d’euros de subventions promis par le gouvernement.

« Nous n’avons pas d’information sur le maintien de cette enveloppe, mais nous n’attendons pas de fonds publics, qui ne seront qu’un petit plus apporté à une dynamique privée, a indiqué Virginie Calmels, adjointe au maire de Bordeaux. On ne sait pas non plus combien la métropole ou la région pourraient récupérer. »

Agnès Grangé , directrice régionale de la Poste, et coordinatrice de la candidature French Tech, précise qu’il faudra « une taille critique aux acteurs privés pour être éligibles » à ces fonds publics, même si les modalités ne sont pas arrêtées.

« Bon élève de la classe »

Cela n’empêche pas des acteurs locaux du secteur de structurer leur label, avec un plan d’action présenté récemment à Paris au directeur de la Mission French Tech, et qui a valu à Bordeaux d’être salué comme « un bon élève de la classe », assure Virginie Calmels. Il doit être exposé ce jeudi à près de 1000 entrepreneurs réunis à la CCI de Bordeaux.

Une gouvernance a été mise sur pied, avec la nomination d’un directeur délégué de la French Tech Bordeaux Métropole, Thomas Baudin, permanent salarié par l’agglomération. Il sera au service d’un collège de cinq entrepreneurs bénévoles, présidé par Christophe Charle, fondateur de Cdiscount, puis de MyDesign, dont il est le PDG actuel. En sont également membres Julien Parrou (PDG du groupe Concoursmania), Mathieu Llorens (DG de AT Internet), François Goube (PDG de Cogniteev) et Jérôme Le Feuvre (DG de News Republic).

Complètent cette « structure informelle » Agnès Grangé, ainsi que des membres des institutions – Virginie Calmels, représentant Alain Juppé, Emmanuelle Ajon, représentant Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, et Pierre Goguet président de la CCI de Bordeaux.

Une base de données des startups

Le plan d’action, qui doit être présenté ce jeudi aux entreprises bordelaises à la CCI, aura pour pivot une base de données des startups, auxquelles auront accès tous les acteurs labellisés French Tech. Alimentée de manière volontaire par les entreprises, elle contiendra des informations sur les emplois directs et indirects des entreprises, sur la croissance de leur chiffre d’affaires en France et à l’export, ou sur les levées de fonds.

Ces données permettront de mener des actions de communication, souligne Thomas Baudin, type « top ten des startups bordelaises en croissance, le genre d’information qui intéresse les investisseurs ». Mais le directeur de French Tech Bordeaux Métropole veut « balayer une idée reçue : French Tech, ce n’est pas que de la com’, c’est un label surpuissant au service des entreprises labellisées ».

Les actions de French Tech Bordeaux Métropole seront conduites dans 5 directions : « la lisibilité, pour mieux comprendre “qui fait quoi” et accentuer les collaborations ; l’accélération, en contribuant à la mise en place d’accélérateurs privés (il en existe déjà 4 sur les rails dans la métropole) ; les marchés publics : faciliter l’accès des startups aux marchés des collectivités et de l’État ; les talents : former et attirer les talents dont manquent les startups ; enfin, le rayonnement : favoriser la visibilité et l’expansion des startups en France ou à l’international ».


#Bordeaux métropole

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