Après avoir réussi il y a deux ans sa campagne 1000 abonné.e.s, Rue89 Bordeaux relève un nouveau défi : récolter 300 abonnements en deux mois. Objectif : recruter une ou un journaliste pour étoffer la rédaction et proposer plus de contenus, notamment à l’approche de l’élection présidentielle. Votre média fait donc appel à ses lecteurs pour le soutenir dans cette démarche.
Pourquoi 300 abonnements ? Le calcul est simple. À 5€ l’abonnement mensuel (sans engagement), la somme de 1500€ nous aidera à verser un salaire net.
Abonnez-vous ou offrez un abonnement pour permettre à Rue89 Bordeaux d’étoffer sa rédaction
Intégrer un.e journaliste permanente à notre rédaction nous permettrait d’enrichir le contenu de plus 15%. Notre équipe pourra couvrir davantage d’actualités et d’événements, tout en libérant du temps aux permanents et pigistes pour des enquêtes au long cours.
Certains s’étonnent parfois de voir Rue89 Bordeaux faire l’impasse sur certains sujets, s’inscrivant pourtant dans sa ligne éditoriale : c’est tout simplement parce que les moyens ne sont pas tout à fait à la hauteur et notre souhait est de pouvoir les compléter.
1000 abonnements
Le 12 novembre 2019, nous lancions notre opération 1000 abonnements, un objectif atteint le 31 janvier 2020. Cela a permis de mettre fin à l’instabilité de notre trésorerie et nous a donné une visibilité de long terme pour lancer nos projets.
Nous avons tout d’abord amélioré les salaires des pigistes de 50%, passant ainsi d’un forfait de 100€ net par article à 150€ net, et établissant un tarif pour les enquêtes approfondies à 250€ net. Les rétributions des deux journalistes permanents et fondateurs ont également été augmentées pour s’approcher du SMIC. Une jeune journaliste, Victoria Berthet, d’abord en alternance avec ses études à l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, a été embauchée en contrat à durée indéterminée.
Âgée de 23 ans, et originaire de Bourgogne, Victoria Berthet s’est installée à Bordeaux pour ses études. À plein temps depuis le 1er octobre 2021, elle a rapidement trouvé sa place au sein de la rédaction. Ses qualités professionnelles et sa réactivité ont permis à Rue89 Bordeaux une présence plus soutenue sur les faits d’actualité – féminicides, effondrement des immeubles à Bordeaux… –, comme le lancement de nouvelles investigations (enquêtes sur les antivax locaux ou sur les soutiens d’Eric Zemmour dans la région).
Enfin, notre équipe est dorénavant installée dans des bureaux partagés, au 44 rue de la Course, où il est désormais possible d’accueillir nos interlocuteurs et nos pigistes, ainsi que des petits événements (débats, culturels).
Comment s’abonner ou offrir un abonnement ?
Pour vous abonner, la procédure est simple. Rendez vous sur ce lien pour créer votre compte utilisateur et souscrire à votre abonnement.
Vous allez fournir des données à caractère personnel. Aucune inquiétude ! Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, le traitement de vos données personnelles fait l’objet d’une déclaration ordinaire (numéro 1996322 v 0) auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (Cnil).
Rue89 Bordeaux ne communique pas vos données à des instituts de sondage, d’études de marché et/ou à des sociétés partenaires dans le cadre d’opérations commerciales. Les informations nominatives recueillies sont conservées conformément aux règles prescrites par la loi « Informatique et Libertés », et pendant une durée justifiée par la finalité du traitement.
Pour en savoir plus, allez sur la page des Conditions générales d’utilisation.
Vous pouvez également offrir un abonnement de 6 mois ou 1 an en allant sur ce lien. Le montant de votre achat d’un cadeau est prélevé une seule fois sur votre compte avec les coordonnées bancaires que vous avez renseignées et ne risque aucune récurrence. A la fin de l’abonnement offert, celui-ci est suspendu. Si la personne qui a reçu ce cadeau souhaite rester abonnée, elle devra effectuer un paiement avec ses coordonnées bancaires.
Si le nombre d’abonnés n’est pas atteint ?
Notre objectif est d’obtenir 300 abonnements ou plus afin de pouvoir embaucher un.e (ou plusieurs !) journalistes. Si le seuil n’est pas atteint, nous proposerons un emploi à mi-temps ou financerons davantage de piges. L’important pour nous est de vous proposer davantage de contenus, toujours selon nos critères de qualité et d’exigence journalistiques.
Quel que soit le résultat de cette campagne, Rue89 Bordeaux continuera à produire un travail journalistique libre et indépendant de tout pouvoir politique et économique, sans subvention publique, tout en assurant la rémunération de ses journalistes. Notre média est fort d’un millier d’abonnés qui assure l’essentiel de nos ressources, et de contrats publicitaires institutionnels axés sur la culture et le social, qui contribuent à 40% de notre chiffre d’affaires annuel (qui avoisine les 100000€).
8 ans de Rue89 Bordeaux
Créé le 31 janvier 2014 par des Bordelais, Rue89 Bordeaux appartient à ses journalistes et ne dépend d’aucun investisseur. Ses deux fondateurs, Simon Barthélémy et Walid Salem, animent une ligne éditorial totalement indépendante et portée sur les intérêts de ses lecteurs, en tachant d’être à leur écoute et de répondre à leurs alertes.
Le concept de Rue89 Bordeaux est celui, initial, de Rue89 (créé en 2007), une information à trois voix (journalistes, lecteurs, bloggeurs…). Le média national a depuis été racheté plusieurs fois, a subi des mutations, et s’est éloigné de cette ligne éditoriale. Rue89 Bordeaux mutualise en revanche certains moyens (développement du site, contenus partagés) et objectifs avec ses deux homologues locaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.
Média engagé contre toute forme de discriminations, et pour la défense de l’environnement, de la justice sociale, et d’une éthique démocratique, Rue89 Bordeaux publie des articles complets, des enquêtes exclusives et des informations inédites et d’intérêt général. Rue89 Bordeaux ne relaie pas de communications et n’est affilié à aucun mouvement ni parti.
Après 8 ans d’existence, Rue89 Bordeaux peut se targuer de n’avoir jamais plié sous la pression de collectivités ou d’entreprises privées malgré des procédures ou des menaces de procédures juridiques, et ne peut être suspecté de quelconques connivences. Bien que la recherche d’une information sérieuse et juste soit synonyme d’une proximité avec des élus et des décideurs politiques, le contenu proposé aux lectrices et lecteurs n’est pas du prêt-à-penser, mais des éléments factuels leurs permettant de forger leur opinion et leur propre lecture de l’information traitée.
Nos enquêtes ont eu de l’impact
Dans cette logique d’indépendance et de rigueur journalistique, plusieurs de nos articles et enquêtes ont porté leurs fruits et obtenu un impact positif, selon les retours directs de nos sources.
Parmi les plus récentes, notre révélation de harcèlements sexuels par un responsable de la rédaction de Sud Ouest a contribué à la libération de la parole au sein de l’entreprise et au renvoi de la personne concernée.
L’article sur les étudiants qui avaient « plus peur de mourir de faim que du coronavirus » pendant le confinement a participé à la prise de conscience sur la situation préoccupante des jeunes précaires vivant sur le campus.
Peu avant le déconfinement, un papier sur les hésitations de Bordeaux à créer des « coronapistes » a eu pour effet d’accélérer la création des aménagement temporaires bus-vélo sur les boulevards.
Notre tour d’horizon des collectivités sur le respect de l’application du 1% artistique dans les constructions publiques neuves a permis de dénicher les mauvais élèves qui ont rapidement pris en compte cette obligation.
La mise en lumière de la situation d’une habitante handicapée d’un logement social insalubre a conduit le bailleur social à étudier son cas en urgence et à lui proposer une solution adaptée à sa situation.
Ce n’est pas le Watergate ni les Panama Papers, mais notre travail journalistique et notre oeil critique pèsent dans certaines décisions et dans le débat public local. A l’heure où un sondage révèle que 80% des personnes interrogées font confiance aux médias locaux, il ne tient qu’à vous de renforcer nos moyens d’agir.
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