Depuis plusieurs semaines, les contaminations à la Covid-19 repartent à la hausse en Nouvelle-Aquitaine. « Du 20 au 26 juin, le taux d’incidence s’élève à 666 pour 100 000 habitants et le taux de positivité à 32,3% », indique l’ARS sur son site internet.
Sur Twitter, Thierry Biais, le directeur du centre hospitalier Charles-Perrens, informe que 47 agents (personnel soignant, administratif) sont en arrêt après avoir été déclarés positifs. Conséquence, la cellule de suivi spécialement dédiée à cette pandémie – réunissant les chefs de pôle, les directeurs et la secrétaire du CHSCT – a pris la décision, ce lundi matin, de déclencher le plan blanc.
Continuité des soins assurée
« Cette décision n’est pas une surprise », souligne d’emblée le syndicat. Une réorganisation des activités a donc été opérée. Une partie du personnel des hôpitaux de jour – dont l’activité serait moins soutenue pendant l’été – a été rapatriée sur les unités d’hospitalisation complètes.
« Les soins et l’accueil des urgences ne sont pas dégradés. La continuité des soins a pu être assurée », précise FO.
Reste maintenant à attendre la suite, dans un contexte global guère reluisant, à Bordeaux comme ailleurs. D’abord parce que la crise du Covid a eu d’importantes répercussions sur la santé mentale de la population française, tout particulièrement sur jeunes adultes.
Ensuite parce que cet établissement public aurait fermé, d’après le syndicat majoritaire, plus de 80 lits en six ans. Sans parler, enfin, de la difficulté à recruter du personnel, bien que « Charles-Perrens soit un établissement attractif, fourmillant de projets ».
Contactée par Rue89Bordeaux, la direction n’a pu « répondre dans l’immédiat ».
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