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Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Quelles douleurs chez ces adolescents et leur entourage.
Voir plusJ’ai à connaître des situations similaires dont celle de cette jeune adulte qui se scarifie ( jusqu’ au risque hémorragique mortel) …et qui se filme …
Indicible !
Les parents séparés ont été obligés de stopper toute activité professionnelle durant des mois.
Son frère a arrêté sa formation.
Le monde s’est arrêté au moment de l’ hospitalisation en réa.
Ensuite, de retour en psy , elle a été enfermée en chambre d’ isolement!
Pas d’autre moyen…
Vous mesurez le tableau et les drames pour la patiente , les parents » obligés » de refaire alliance après 10 ans de séparation ( but recherché par la malade ?) et par chance ils y sont momentanément parvenu …
Elle est suivie mais quel diagnostic poser : délire ? hallucinations ? ( rien à signaler jusque là)? mimétisme des réseaux sociaux ? sado-masochisme? Border Line?
Un peu de tout? autre chose ?
Tout le monde est paumé et se retrouve sur le fil du rasoir dans la crainte de la prochaine TDS ( Tentative de suicide)
Il faut juste essayer de faire » alliance » : famille décomposée ou pas, conjoint, équipe soignante et …s’accrocher, parfois une partie de la vie comme pour le suivi des autismes profonds , des toxicomanes ou des psychotiques déficitaires
S’accrocher et ne pas désigner un mauvais objet parce que on n’aura pas réussi à apaiser la peine et la douleur ou à cause des récidives qui sont vécues comme des échecs alors qu’ elles font partie du tableau de la maladie!
La prison est dans l’ immense majorité des cas un non-sens.
Vive les peines de substitution
tout en prenant soin de la peine des victimes, évidemment
Et quel choix de Fidelio !
« Une prison d’État espagnole, non loin de Séville, au xviie siècle : Florestan est prisonnier au secret sur l’ordre de Don Pizarro, le féroce gouverneur d’une prison d’État. Pour le libérer, sa femme Léonore se déguise en homme sous le nom de Fidelio et vient travailler à la prison »
Voir plushttps://fr.wikipedia.org/wiki/Fidelio
Merci. D’avoir mis des mots sur ce que vous ressentez et vivez, qui ressemble sur bien des points à ce que je vis au quotidien depuis 8 ans avec mon fils, et que tant d’autres affrontent sans doute. Impuissance, culpabilité, contrecoups pour la fratrie, peur toujours présente même quand les crises semblent s’éloigner. On apprend à les reconnaître, on les attend. La souffrance, en réalité est toujours présente, cachée sous le masque (les efforts de mon fils pour ne pas inquiéter sa mère) ou sous la brume médicamenteuse (un nombre incalculable de traitements, sans cesse reconsidérés, tous inefficaces à plus ou moins longue échéance). Un autre sentiment nous accable : celui de la responsabilité. Qu’avons-nous fait, nous parents, pour en arriver là ? Il aura fallu que nous soyons bien défaillants. Reproche qu’on finit par intégrer et qui nous poursuit, larvé ou ouvertement formulé, y compris par les psychiatres, comme ce fut le cas à Abadie, intouchable institution, et pourtant… Ceci avant les fameux 18 ans, bien sûr, car à partir de cet âge, on nous envoie nous ronger les sangs ailleurs et on renvoie bien souvent le jeune adulte seul face à sa maladie. Les psychiatres abandonnent, se fourvoient, ne s’excusent jamais, passent et se ressemblent au final cruellement. Il faut affronter aussi le regard des autres, même proches, qui ne comprennent pas. Comment pourraient-ils comprendre ? Et vivre, comme nos enfants en souffrance, sous le masque.
Voir plusQuelles douleurs chez ces adolescents et leur entourage.
J’ai à connaître des situations similaires dont celle de cette jeune adulte qui se scarifie ( jusqu’ au risque hémorragique mortel) …et qui se filme …
Indicible !
Les parents séparés ont été obligés de stopper toute activité professionnelle durant des mois.
Son frère a arrêté sa formation.
Le monde s’est arrêté au moment de l’ hospitalisation en réa.
Ensuite, de retour en psy , elle a été enfermée en chambre d’ isolement!
Pas d’autre moyen…
Vous mesurez le tableau et les drames pour la patiente , les parents » obligés » de refaire alliance après 10 ans de séparation ( but recherché par la malade ?) et par chance ils y sont momentanément parvenu …
Elle est suivie mais quel diagnostic poser : délire ? hallucinations ? ( rien à signaler jusque là)? mimétisme des réseaux sociaux ? sado-masochisme? Border Line?
Un peu de tout? autre chose ?
Tout le monde est paumé et se retrouve sur le fil du rasoir dans la crainte de la prochaine TDS ( Tentative de suicide)
Il faut juste essayer de faire » alliance » : famille décomposée ou pas, conjoint, équipe soignante et …s’accrocher, parfois une partie de la vie comme pour le suivi des autismes profonds , des toxicomanes ou des psychotiques déficitaires
S’accrocher et ne pas désigner un mauvais objet parce que on n’aura pas réussi à apaiser la peine et la douleur ou à cause des récidives qui sont vécues comme des échecs alors qu’ elles font partie du tableau de la maladie!
La prison est dans l’ immense majorité des cas un non-sens.
Vive les peines de substitution
tout en prenant soin de la peine des victimes, évidemment
Et quel choix de Fidelio !
« Une prison d’État espagnole, non loin de Séville, au xviie siècle : Florestan est prisonnier au secret sur l’ordre de Don Pizarro, le féroce gouverneur d’une prison d’État. Pour le libérer, sa femme Léonore se déguise en homme sous le nom de Fidelio et vient travailler à la prison »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fidelio
Merci. D’avoir mis des mots sur ce que vous ressentez et vivez, qui ressemble sur bien des points à ce que je vis au quotidien depuis 8 ans avec mon fils, et que tant d’autres affrontent sans doute. Impuissance, culpabilité, contrecoups pour la fratrie, peur toujours présente même quand les crises semblent s’éloigner. On apprend à les reconnaître, on les attend. La souffrance, en réalité est toujours présente, cachée sous le masque (les efforts de mon fils pour ne pas inquiéter sa mère) ou sous la brume médicamenteuse (un nombre incalculable de traitements, sans cesse reconsidérés, tous inefficaces à plus ou moins longue échéance). Un autre sentiment nous accable : celui de la responsabilité. Qu’avons-nous fait, nous parents, pour en arriver là ? Il aura fallu que nous soyons bien défaillants. Reproche qu’on finit par intégrer et qui nous poursuit, larvé ou ouvertement formulé, y compris par les psychiatres, comme ce fut le cas à Abadie, intouchable institution, et pourtant… Ceci avant les fameux 18 ans, bien sûr, car à partir de cet âge, on nous envoie nous ronger les sangs ailleurs et on renvoie bien souvent le jeune adulte seul face à sa maladie. Les psychiatres abandonnent, se fourvoient, ne s’excusent jamais, passent et se ressemblent au final cruellement. Il faut affronter aussi le regard des autres, même proches, qui ne comprennent pas. Comment pourraient-ils comprendre ? Et vivre, comme nos enfants en souffrance, sous le masque.