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Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Merci. D’avoir mis des mots sur ce que vous ressentez et vivez, qui ressemble sur bien des points à ce que je vis au quotidien depuis 8 ans avec mon fils, et que tant d’autres affrontent sans doute. Impuissance, culpabilité, contrecoups pour la fratrie, peur toujours présente même quand les crises semblent s’éloigner. On apprend à les reconnaître, on les attend. La souffrance, en réalité est toujours présente, cachée sous le masque (les efforts de mon fils pour ne pas inquiéter sa mère) ou sous la brume médicamenteuse (un nombre incalculable de traitements, sans cesse reconsidérés, tous inefficaces à plus ou moins longue échéance). Un autre sentiment nous accable : celui de la responsabilité. Qu’avons-nous fait, nous parents, pour en arriver là ? Il aura fallu que nous soyons bien défaillants. Reproche qu’on finit par intégrer et qui nous poursuit, larvé ou ouvertement formulé, y compris par les psychiatres, comme ce fut le cas à Abadie, intouchable institution, et pourtant… Ceci avant les fameux 18 ans, bien sûr, car à partir de cet âge, on nous envoie nous ronger les sangs ailleurs et on renvoie bien souvent le jeune adulte seul face à sa maladie. Les psychiatres abandonnent, se fourvoient, ne s’excusent jamais, passent et se ressemblent au final cruellement. Il faut affronter aussi le regard des autres, même proches, qui ne comprennent pas. Comment pourraient-ils comprendre ? Et vivre, comme nos enfants en souffrance, sous le masque.
Voir plusLoin de penser que la question de la santé mentale chez les jeunes n’est qu’un gadget politique ou médiatique, je me pose quand-même des questions sur ce sujet.
Voir plusSi il semble que le nombre de sujets aux troubles mentaux augmente (a t’on des chiffres fiables sur le sujet pour les présenter à nos politiques, en bilan de leur (in)action ?), je pense qu’il faudra s’attaquer aux causes de ces troubles plutôt qu’aux conséquences.
https://www.huffingtonpost.fr/life/article/etude-12-millions-de-francais-souffriraient-de-troubles-mentaux_10144.html
Qu’est-ce qui produit tous ces troubles ?
Le chômage, bien sûr, le manque de considération, en général, la ghettoisation des uns et des autres, la solitude, le manque d’estime de soi …
Oh p… j’avais pas vu passer ce brûlot avec la contribution nécessaire de JM « L’ai-je bien négociée ? » Gancille …
Voir plusMerci. D’avoir mis des mots sur ce que vous ressentez et vivez, qui ressemble sur bien des points à ce que je vis au quotidien depuis 8 ans avec mon fils, et que tant d’autres affrontent sans doute. Impuissance, culpabilité, contrecoups pour la fratrie, peur toujours présente même quand les crises semblent s’éloigner. On apprend à les reconnaître, on les attend. La souffrance, en réalité est toujours présente, cachée sous le masque (les efforts de mon fils pour ne pas inquiéter sa mère) ou sous la brume médicamenteuse (un nombre incalculable de traitements, sans cesse reconsidérés, tous inefficaces à plus ou moins longue échéance). Un autre sentiment nous accable : celui de la responsabilité. Qu’avons-nous fait, nous parents, pour en arriver là ? Il aura fallu que nous soyons bien défaillants. Reproche qu’on finit par intégrer et qui nous poursuit, larvé ou ouvertement formulé, y compris par les psychiatres, comme ce fut le cas à Abadie, intouchable institution, et pourtant… Ceci avant les fameux 18 ans, bien sûr, car à partir de cet âge, on nous envoie nous ronger les sangs ailleurs et on renvoie bien souvent le jeune adulte seul face à sa maladie. Les psychiatres abandonnent, se fourvoient, ne s’excusent jamais, passent et se ressemblent au final cruellement. Il faut affronter aussi le regard des autres, même proches, qui ne comprennent pas. Comment pourraient-ils comprendre ? Et vivre, comme nos enfants en souffrance, sous le masque.
Loin de penser que la question de la santé mentale chez les jeunes n’est qu’un gadget politique ou médiatique, je me pose quand-même des questions sur ce sujet.
Si il semble que le nombre de sujets aux troubles mentaux augmente (a t’on des chiffres fiables sur le sujet pour les présenter à nos politiques, en bilan de leur (in)action ?), je pense qu’il faudra s’attaquer aux causes de ces troubles plutôt qu’aux conséquences.
https://www.huffingtonpost.fr/life/article/etude-12-millions-de-francais-souffriraient-de-troubles-mentaux_10144.html
Qu’est-ce qui produit tous ces troubles ?
Le chômage, bien sûr, le manque de considération, en général, la ghettoisation des uns et des autres, la solitude, le manque d’estime de soi …
Oh p… j’avais pas vu passer ce brûlot avec la contribution nécessaire de JM « L’ai-je bien négociée ? » Gancille …