
Photo : ML/Rue89 Bordeaux

Photo : Marc Domage)

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Dossier
Pour Gaza, le Bordeaux qui boycotte Israël

Le Cercle est un lieu essentiel de la vie locale : commentez, réagissez, et construisez avec nous l’actualité.
Aller voir comment font les espagnols. Au milieu des cités des grandes villes (Saragosse, Figueras, …), y’a toujours des bistrots qui fonctionnent et une vie sociale (pour ceux qui veulent avoir une vie sociale).
Voir plusAh Naturenville… toujours à agiter ses incantations écolo-bureaucratiques comme si les habitants de l’interco passaient leurs soirées à débattre de « l’unité urbaine au sens INSEE ». Spoiler : non.
Ici, c’est 1 428 habitants sur 23 hectares, pas une thèse de doctorat en aménagement du territoire. Avec un taux de pauvreté de 41 %, presque un quart de jeunes de 16-25 ans sans emploi ni formation (24,8 %), et 41 % de familles monoparentales, croyez moi, la « bagnole » n’est pas leur obsession. Leur problème, c’est le frigo vide, pas le dernier rapport sur la périurbanisation.
Mais vous, Naturenville, vous voyez des « flux migratoires » et des « effets d’échelle » partout, comme si Excel allait résoudre la misère sociale. vous fantasmez sur « réveiller l’électorat » ? Ici, on n’a pas besoin d’un bulletin de vote écolo, mais d’un sursaut politique pour sortir les gens de l’exclusion. Votre » transition » vers l’écologie ressemble surtout à une belle fuite vers l’abstraction.
Alors continuez de disserter depuis ton vélo pliant et ton latte bio, pendant que d’autres rament à survivre. C’est sûr qu’entre deux paragraphes sur la « folle spéculation foncière », ça fait chic de poser en prophète vert. Mais dans la vraie vie, vos envolées lyriques, ça nourrit surtout votre ego – pas les habitants que vous prétendez défendre.
Voir pluses slogans haineux de Georges Yoram Federmann ne relèvent pas de l’humour, mais d’une dérive psychiatrique où le verbe se fait exutoire. Derrière l’enrobage publicitaire, on retrouve les mécanismes classiques de projection et de déshumanisation : l’adversaire n’est plus un citoyen ni un contradicteur, mais un objet ménager, une marque à ridiculiser. C’est le signe d’une agressivité compulsive, mal contenue, qui trouve refuge dans la caricature. Or ce procédé, loin d’être une critique politique, traduit une angoisse : l’incapacité à débattre autrement qu’en réduisant l’autre au néant.
Sur le plan intellectuel, la pauvreté saute aux yeux : pas d’argument, pas d’idée, seulement des slogans creux qui en disent davantage sur l’auteur que sur ceux qu’il vise. Au lieu d’analyser, il recycle des jingles publicitaires, preuve d’une pensée qui tourne à vide. Sur le plan moral, c’est encore plus parlant : se draper dans l’ironie pour masquer la haine ne la rend pas plus respectable.
En définitive, Federmann croit tourner en ridicule ses adversaires, mais c’est sa propre obsession qu’il exhibe. Ni Calgon, ni Bosch ne laveront la rancœur compulsive : c’est une cure personnelle qu’il faudrait, avant que la haine ne finisse par consumer ce qui lui reste de lucidité.
Voir plusAller voir comment font les espagnols. Au milieu des cités des grandes villes (Saragosse, Figueras, …), y’a toujours des bistrots qui fonctionnent et une vie sociale (pour ceux qui veulent avoir une vie sociale).
Ah Naturenville… toujours à agiter ses incantations écolo-bureaucratiques comme si les habitants de l’interco passaient leurs soirées à débattre de « l’unité urbaine au sens INSEE ». Spoiler : non.
Ici, c’est 1 428 habitants sur 23 hectares, pas une thèse de doctorat en aménagement du territoire. Avec un taux de pauvreté de 41 %, presque un quart de jeunes de 16-25 ans sans emploi ni formation (24,8 %), et 41 % de familles monoparentales, croyez moi, la « bagnole » n’est pas leur obsession. Leur problème, c’est le frigo vide, pas le dernier rapport sur la périurbanisation.
Mais vous, Naturenville, vous voyez des « flux migratoires » et des « effets d’échelle » partout, comme si Excel allait résoudre la misère sociale. vous fantasmez sur « réveiller l’électorat » ? Ici, on n’a pas besoin d’un bulletin de vote écolo, mais d’un sursaut politique pour sortir les gens de l’exclusion. Votre » transition » vers l’écologie ressemble surtout à une belle fuite vers l’abstraction.
Alors continuez de disserter depuis ton vélo pliant et ton latte bio, pendant que d’autres rament à survivre. C’est sûr qu’entre deux paragraphes sur la « folle spéculation foncière », ça fait chic de poser en prophète vert. Mais dans la vraie vie, vos envolées lyriques, ça nourrit surtout votre ego – pas les habitants que vous prétendez défendre.
es slogans haineux de Georges Yoram Federmann ne relèvent pas de l’humour, mais d’une dérive psychiatrique où le verbe se fait exutoire. Derrière l’enrobage publicitaire, on retrouve les mécanismes classiques de projection et de déshumanisation : l’adversaire n’est plus un citoyen ni un contradicteur, mais un objet ménager, une marque à ridiculiser. C’est le signe d’une agressivité compulsive, mal contenue, qui trouve refuge dans la caricature. Or ce procédé, loin d’être une critique politique, traduit une angoisse : l’incapacité à débattre autrement qu’en réduisant l’autre au néant.
Sur le plan intellectuel, la pauvreté saute aux yeux : pas d’argument, pas d’idée, seulement des slogans creux qui en disent davantage sur l’auteur que sur ceux qu’il vise. Au lieu d’analyser, il recycle des jingles publicitaires, preuve d’une pensée qui tourne à vide. Sur le plan moral, c’est encore plus parlant : se draper dans l’ironie pour masquer la haine ne la rend pas plus respectable.
En définitive, Federmann croit tourner en ridicule ses adversaires, mais c’est sa propre obsession qu’il exhibe. Ni Calgon, ni Bosch ne laveront la rancœur compulsive : c’est une cure personnelle qu’il faudrait, avant que la haine ne finisse par consumer ce qui lui reste de lucidité.