
Photo : SB/Rue89 Bordeaux

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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La gestion du Département de la Gironde par la gauche, l’ultra-gauche et ses alliés verts vire au naufrage comptable. Pour la première fois, le budget plonge dans le rouge avec 29 millions d’euros de déficit, mais tout est la faute de l’État, bien sûr. Plutôt que de s’interroger sur leurs propres choix budgétaires, les responsables locaux jouent la victimisation permanente. On alimente sans limite des dépenses de solidarité – certes nécessaires – mais sans jamais penser à l’efficacité, aux contrôles, ni à la soutenabilité.
Résultat : des milliards engloutis sans stratégie, une explosion des aides sans réelle réforme, et une fiscalité immobilière sur laquelle on a trop misé, aujourd’hui en chute libre. Pendant que l’économie réelle souffre, on continue à empiler les postes, les dispositifs, les “expérimentations” sociétales, à coups de subventions distribuées sans cap. La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme, la Charente est déjà sous tutelle, et la Gironde suit la même pente.
La majorité départementale préfère l’idéologie au réalisme budgétaire. À force de jouer les bons samaritains avec l’argent qu’elle n’a plus, la gauche girondine prépare une faillite déguisée… dont les plus fragiles feront les frais.
Voir plusPierre Hurmic, droit dans ses convictions… jusqu’à ce qu’elles deviennent électoralement encombrantes. Un an après avoir défendu le jumelage avec Ashdod au nom du dialogue et de la distinction entre peuples et gouvernements, voilà qu’il cède aux pressions de son flanc gauche, LFI en tête, avec la bénédiction silencieuse de Rima Hassan. En pleine recomposition politique et à l’approche des municipales, le maire de Bordeaux sacrifie la cohérence sur l’autel du calcul électoral.
Fini les grands principes universalistes : Bordeaux rompt symboliquement avec une ville israélienne au nom de la paix, mais reste tranquillement liée à Saint-Pétersbourg, Wuhan ou Oran, pourtant associées à des régimes autoritaires ou en guerre. Deux poids, deux mesures assumés, pour plaire à une clientèle politique radicalisée, quitte à fracturer la ville et trahir l’esprit même du jumelage, qui vise à maintenir le lien malgré les conflits.
Hurmic ne suspend pas un jumelage, il suspend sa propre parole. Un an pour renier ses positions, et quelques lignes pour s’aligner sur la posture victimaire et sélective d’une gauche indigéniste en quête de symboles faciles. Bordeaux mérite mieux qu’une diplomatie municipale dictée par les arrière-pensées d’appareil.
Voir plusAprès des années de déni, la Ville de Bordeaux semble enfin découvrir que ses commerces sont en crise. Il aura fallu une hémorragie de rideaux baissés, une explosion des cessations d’activité, des rues désertées par les clients et une défiance généralisée des commerçants pour que la mairie daigne agir – ou plutôt, improviser.
On découvre aujourd’hui une « nouvelle ambition » autour d’un plan d’action fourre-tout de 30 propositions et d’un « Office du commerce » censé réparer les pots cassés. Le maire Pierre Hurmic parle de rendre la ville « plus agréable à vivre » pour faire revenir les chalands, comme si les fermetures de commerces n’étaient qu’un problème d’ambiance, et non le résultat d’une politique urbaine rigide, anti-voiture, anti-commerce et totalement hors-sol.
Depuis plusieurs années, les commerçants alertent : travaux mal coordonnés, accessibilité piétonne et routière réduite, stationnement supprimé, augmentation des loyers et concurrence du e-commerce… Et pendant ce temps-là, la mairie s’évertue à poser des pots de fleurs et à multiplier les animations de façade. Résultat : Bordeaux ressemble de plus en plus à une belle vitrine vide.
Aujourd’hui, on tente de réagir avec un « effet waouh » marketing, une « identité visuelle » commune, et une structure administrative de plus. Mais tant qu’on ne remettra pas en question les choix fondamentaux qui ont rendu l’activité commerciale aussi difficile – et tant que les décisions se prendront sans écouter les commerçants
Voir plusLa gestion du Département de la Gironde par la gauche, l’ultra-gauche et ses alliés verts vire au naufrage comptable. Pour la première fois, le budget plonge dans le rouge avec 29 millions d’euros de déficit, mais tout est la faute de l’État, bien sûr. Plutôt que de s’interroger sur leurs propres choix budgétaires, les responsables locaux jouent la victimisation permanente. On alimente sans limite des dépenses de solidarité – certes nécessaires – mais sans jamais penser à l’efficacité, aux contrôles, ni à la soutenabilité.
Résultat : des milliards engloutis sans stratégie, une explosion des aides sans réelle réforme, et une fiscalité immobilière sur laquelle on a trop misé, aujourd’hui en chute libre. Pendant que l’économie réelle souffre, on continue à empiler les postes, les dispositifs, les “expérimentations” sociétales, à coups de subventions distribuées sans cap. La Cour des comptes tire la sonnette d’alarme, la Charente est déjà sous tutelle, et la Gironde suit la même pente.
La majorité départementale préfère l’idéologie au réalisme budgétaire. À force de jouer les bons samaritains avec l’argent qu’elle n’a plus, la gauche girondine prépare une faillite déguisée… dont les plus fragiles feront les frais.
Pierre Hurmic, droit dans ses convictions… jusqu’à ce qu’elles deviennent électoralement encombrantes. Un an après avoir défendu le jumelage avec Ashdod au nom du dialogue et de la distinction entre peuples et gouvernements, voilà qu’il cède aux pressions de son flanc gauche, LFI en tête, avec la bénédiction silencieuse de Rima Hassan. En pleine recomposition politique et à l’approche des municipales, le maire de Bordeaux sacrifie la cohérence sur l’autel du calcul électoral.
Fini les grands principes universalistes : Bordeaux rompt symboliquement avec une ville israélienne au nom de la paix, mais reste tranquillement liée à Saint-Pétersbourg, Wuhan ou Oran, pourtant associées à des régimes autoritaires ou en guerre. Deux poids, deux mesures assumés, pour plaire à une clientèle politique radicalisée, quitte à fracturer la ville et trahir l’esprit même du jumelage, qui vise à maintenir le lien malgré les conflits.
Hurmic ne suspend pas un jumelage, il suspend sa propre parole. Un an pour renier ses positions, et quelques lignes pour s’aligner sur la posture victimaire et sélective d’une gauche indigéniste en quête de symboles faciles. Bordeaux mérite mieux qu’une diplomatie municipale dictée par les arrière-pensées d’appareil.
Après des années de déni, la Ville de Bordeaux semble enfin découvrir que ses commerces sont en crise. Il aura fallu une hémorragie de rideaux baissés, une explosion des cessations d’activité, des rues désertées par les clients et une défiance généralisée des commerçants pour que la mairie daigne agir – ou plutôt, improviser.
On découvre aujourd’hui une « nouvelle ambition » autour d’un plan d’action fourre-tout de 30 propositions et d’un « Office du commerce » censé réparer les pots cassés. Le maire Pierre Hurmic parle de rendre la ville « plus agréable à vivre » pour faire revenir les chalands, comme si les fermetures de commerces n’étaient qu’un problème d’ambiance, et non le résultat d’une politique urbaine rigide, anti-voiture, anti-commerce et totalement hors-sol.
Depuis plusieurs années, les commerçants alertent : travaux mal coordonnés, accessibilité piétonne et routière réduite, stationnement supprimé, augmentation des loyers et concurrence du e-commerce… Et pendant ce temps-là, la mairie s’évertue à poser des pots de fleurs et à multiplier les animations de façade. Résultat : Bordeaux ressemble de plus en plus à une belle vitrine vide.
Aujourd’hui, on tente de réagir avec un « effet waouh » marketing, une « identité visuelle » commune, et une structure administrative de plus. Mais tant qu’on ne remettra pas en question les choix fondamentaux qui ont rendu l’activité commerciale aussi difficile – et tant que les décisions se prendront sans écouter les commerçants